Quand vous regardez en arriere, quels sont les succes dont vous vous souvenez le plus ? Je parie que ce sont ceux qui ont mobilisé chez vous, selon le contexte, le plus d'espérance, le plus de travail, ou le plus de sacrifice pour les obtenir. 

Je me dis que nous ne ferions pas tout un plat des échecs -  j'aime mieux dire de nos sentiments d'échec  - si nous faisions notre évaluation a partir de criteres plus intérieurs :  a quel degré avons-nous écouté notre coeur ? avons-nous fait de notre mieux ? combien de temps avons-nous tenu bon ?...

Oui, pour moi le plus grand résultat est peut-etre la fierté de soi-meme dans le chemin parcouru, peu importe a quoi ressemble extérieurement le résultat ensuite. Ceux qui ont cherché a conquérir l'Éverest ou un autre sommet sans y etre parvenus en savent quelque chose. Je suis convaincu que la semence est notre responsabilité, tandis que la récolte est l'affaire de la vie. 

Il reste que si l'atteinte du sommet n'est pas ce qui fait la valeur du voyage, nous les humains sommes ainsi faits que nous avons besoin d'avoir les yeux rivés sur un sommet pour avoir l'énergie d'entreprendre l'ascension. Mais c'est bien le voyage qui nous donne la mesure de notre succes.

Si c'est vrai que nous avons  sans cesse besoin de buts pour nous faire sortir du lit, un sentiment d'échec est peut-etre une bonne occasion de reprendre en main la situation pour en dégager un nouveau but. Et c'est la qu'est le cadeau caché. L'échec devient l'occasion de me faire cadeau d'un nouveau but. A quoi pourrait ressembler ce but, aujourd'hui ?

Je vous laisse sur cette pensée que j'aime beaucoup, tirée du Testament d'un millionnaire : � Ce qui m'accable aujourd'hui, demain j'en rirai. Alors, pourquoi ne pas en rire tout de suite ? �

Christophe Élie

Retour au  MENU   de L'ALLUMEUR DE RÉVERBERES

v2004-05-29