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AUTO-GUÉRISON |
MALADIE
La médecine occidentale a sauvé des vies, enrayé
des épidémies, en plus de réduire beaucoup de souffrances. Ses experts
sont toutefois conscients de soigner des organes quand le mal est déja
fait.
De plus en plus nous découvrons la valeur d'une médecine plus holistique,
celle qui considere le corps et l'esprit comme deux
partenaires inséparables de la santé. Et si la racine de nos maladies
se logeait dans des façons erronées d'aborder le bonheur ?... Comment
mieux prendre soin de nous-meme et le faire plus tôt ?...
UNE VISION :
LE CORPS DIT NOS ÉMOTIONS
Edgar Cayce,
ce grand mystique
réputé pour avoir guéri des milliers de personnes,
a été considéré comme un précurseur de la médecine holistique. Au point
qu'un médecin, le Dr William A. MacGarey a
consacré une partie de sa vie professionnelle a vérifier la valeur des
traitements que Cayce avait préconisés, souvent la ou d'autres n'avaient
pas réussi. Voici deux passages d'un livre ou le
Dr MacGarey tire un fil conducteur cher a Edgar Cayce :
Si nous voulons prendre notre
santé en mains, nous devons toujours nous souvenir qu'elle réagit a nos
émotions.
Les lectures de Cayce [
sortes de diagnostics et conseils privés] voient toujours les maladies du corps humain
comme un dysfonctionnement physique du a une mauvaise attitude mentale.
Ainsi, les émotions négatives que l'on entretient, les erreurs mentales
et spirituelles, forment-elles des schémas de comportement qui, a la
longue, deviennent habituels (et qu'on comprend mal). Finalement ces
comportements deviennent physiques, se somatisent dans la réalité
matérielle : et c'est cela que nous appelons ''maladie''.
Dr William A. MacGarey,
Les remedes d'Edgar Cayce
EN ACTION : CONTACTER, EXPRIMER
A titre d'exemple de ce qui précede,
prenons une
personne qui finit par marcher courbée, au point de ressentir de la
douleur a se redresser. Elle entretient probablement depuis longtemps
déja une vision de lourdeur, peut-etre un sentiment d'impuissance, face
a la tournure de sa vie : elle a courbé l'échine au-dedans
d'elle-meme. Son corps s'est mis a le lui refléter.
Le corps est un habile professeur de
santé. Si la personne saisit son enseignement, par exemple en se
pratiquent a entretenir une vision de sa dignité profonde, en
nourrissant un sentiment de fierté d'elle-meme, l'impulsion pourra
affecter peu a peu sa posture corporelle, provoquant un bien-etre
d'abord émotif, puis physique. Un tel état d'esprit est long a remodeler
jusqu'a ce qu'il devienne a nouveau réflexe. Mais la satisfaction de
faire du neuf dans notre état d'esprit est immédiate. Il s'agit de nous
dire qu'il est toujours temps... et de tenir bon.
Nous pouvons faire l'hypothese que notre organisme
cherche sans interruption a nous remettre en
piste du bonheur, qu'il attire notre attention aussi bien par la douleur ou la maladie
qu'il le fait par un sentiment de bien-etre. C'est bien ce
que pense Jean-Pierre Bégin, thérapeute :
Que cherche a nous dire le corps a travers la maladie ? Nos maux,
nos malaises, nos états d'âme, seraient la traduction au niveau
biologique de ressentis que nous n'avons pas conscientisés, que nous
n'avons jamais pu mettre en mots.
Jean-Pierre
Bégin, theme de la conférence Le corps vetu de mots ...et de
maux , Événements Vox populi, Montréal, septembre 2004.
CE QUI EN SORT
Ce qui précede nous fournit un éclairage pour décoder
une petite phrase millénaire, que j'ai personnellement toujours trouvé intrigante :
Rien de ce qui
entre en l'homme du dehors ne peut le rendre impur. C'est plutôt ce
qui sort du coeur de l'homme qui le rend impur.
Jésus de Nazareth, Évangile
selon Marc, 7
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Édité par le site GRANDIR,
QUÉBEC
www.sitegrandir.com
N'hésitez pas a reproduire nos textes,
en indiquant la source.
v2008-06-21 |
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