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ÉTAT
D'ESPRIT | PERCEPTION
Avez-vous déja été attablé
a une soirée casino, les yeux rivés sur la grande roue, avec l'espoir de voir doublée
votre mise ? Et si la vie nous offrait quelque chose de ça, tout
proche, sans le hasard, sans la magie du poker qui nous laisse déçu
quatre fois sur cinq lorsque nous quittons la table ?...
Quand on y regarde de pres,
l'instant qui passe nous offre la possibilité de nourrir la soif qui
nous amenait au casino. Cet instant est fait de l'état d'esprit avec
lequel nous choisissons d'aborder ce qui est la. Nous pouvons continuer
a ruminer une tristesse qui nous a envahi a propos du passé, nous
stresser devant l'horaire a rattraper, nous inquiéter face a notre
possibilité de rencontrer l'âme soeur ou devant la tension survenue avec
un etre cher. Nous pouvons aussi relancer notre mise, en pariant que la
vie va arroser les graines que nous allons lui mettre entre les mains,
la tout de suite.
Essayez ce petit exercice. Fermez les yeux, prenez une grande respiration,
connectez-vous a ce que vous connaissez de meilleur de la vie pour un
instant (ça peut etre le visage d'une personne aimée, un souvenir de
vacances heureux ou un beau coucher de soleil...). Savourez ce sentiment
le plus loin que vous en etes capable, puis choisissez délibérément de conserver sur vos levres ce
sourire qui est venu s'installer de lui-meme. Vous venez de vous faire cadeau
d'un p'tit bonheur, celui d'etre présent au plaisir de l'instant.
Apres un certain temps
vous allez entrer en distraction. Le charme va etre un peu rompu. Pas
tout a fait, pourtant. Prenez un moment pour constater comme
c'était agréable, meme si ça n'a pas duré longtemps. Éprouvez ce
contentement d'etre sorti du temps pour une fraction de minute. Et
voyez, plus tard dans la journée, si vous pouvez répéter l'expérience
une autre fois, et encore demain... jusqu'a vous pratiquer a déclencher
ce p'tit bonheur de l'instant a chaque fois que vous serez envahi par un
sentiment trouble, de doute, d'inquiétude ou de reproche.
C'est ici que nous
découvrons qu'existe pour vrai la capacité de doubler notre mise ,
qu'elle ne tient pas du hasard, mais a notre décision, contrairement au
black jack du casino. Ce p'tit bonheur
que vous vous etes offert compte double. Non seulement vous avez éprouvé une satisfaction
immédiate dans l'exercice, mais elle est une semence pour plus tard.
Car le
bonheur attire le bonheur. Suivant ce que certains enseignements de
sagesse appellent la Loi de l'attraction, notre état d'esprit
agirait comme un aimant, attirant a nous ce qui est de la meme couleur.
Ce qui se ressemble s'assemble semble valoir aussi sur ce
terrain. En redressant votre état d'esprit, vous avez reconfiguré le
bocal que vous tendez sans cesse a la vie pour qu'elle le remplisse.
Peut-etre recevrez-vous un coup de fil imprévu et fort
agréable. Ou une tuile inattendue vous paraîtra moins dramatique, elle
ne vous jettera pas par terre cette fois-ci... C'est ainsi que nous
renforçons notre systeme immunitaire émotif.
Comme au poker, notre vie
est affaire d'audace, de relance de notre mise. Mais quand nous sortons
d'un p'tit bonheur de l'instant pleinement rechoisi, nous n'avons pas ce
sentiment d'aigreur de nous etre fait avoir comme au casino. Plutôt,
avec une reprise de confiance pour continuer de jouer la vie. Mais il
faut le pratiquer, c'est sur.
Un nombre considérable de
recherches, pharmaceutiques ou autres, confirment l'importance clef de
notre perception sur ce qui nous arrive. L'effet placebo résulte
d'un traitement ou la moitié des patients ont reçu non pas le médicament
qu'on leur avait dit, mais une pilule vide. S'ils guérissent, c'est donc
par la confiance qu'ils ont faite au médicament ou a ce qu'on leur a dit
de la thérapie, sinon pour d'autres raisons. Ceci fonctionne de façon négative aussi bien que
positive : il arrive que des gens a qui on a annoncé le succes d'une
opération se mettent a récupérer rapidement, meme si l'opération n'a rien
donné. Il arrive aussi que des gens a qui on a annoncé un cancer
virulent vont mourir plus vite, meme si le diagnostic avancé était
erroné.
Un médecin allemand, le Dr
Ryke Geerd Hamer, a consacré une grande partie de sa pratique a chercher
les causes du cancer et la façon de le traiter. Bien qu'il ait été au
coeur de controverses professionnelles qu'il ne nous appartient pas de discuter
ici, l'éclairage qu'il apporte sur la naissance d'une maladie va
tout a fait dans le sens de ce qui précede. D'apres ses recherches,
c'est pour une large part nos conflits émotifs qui engendrent nos
maladies physiques; celles-ci sont le symptôme visible d'un mal-etre
quelconque : peur, culpabilité, sentiment d'impuissance devant un
événement, etc., donc souvent des conflits émotifs. Si on arrive a
désamorcer sa peur ou sa culpabilité initiale, on dissout le conflit, et
tres souvent la maladie se met aussitôt a régresser.
Ce qu'il importe de
comprendre, c'est que notre monde affectif est une construction bien
personnelle, une interprétation de ce qui nous arrive ou de ce qui
pourrait nous arriver. De telles interprétations sont elles-memes
influencées par notre sécurité devant la vie, par notre estime de
nous-meme ou encore par notre confiance dans nos ressources pour nous en
sortir. Cette influence de l'affectif sur la maladie a été enseignée dans
de nombreuses cultures et par plusieurs guides de sagesse au fil
des époques. Ainsi, cette parole attribuée au maître Jésus prend tout
son intéret ici : Ce n'est pas ce qui entre dans l'homme qui le
souille, mais ce qui en sort .
Et ce qu'il importe de
savoir en pratique, c'est qu'en sachant cela nous pouvons faire un grand
bout de chemin par nous-meme vers la guérison : faire la vérité sur
notre sentiment profond devant un événement qui nous fait un choc,
questionner les croyances a partir desquelles cet événement nous
apparaît dramatique, et par moments avoir l'humilité de nous faire aider
par quelqu'un dont le recul nous aidera a nous pardonner... Le fait
d'oxygéner ainsi notre état d'esprit ne guérira pas tous nos maux, mais
va puissamment nous préparer a ce que des aides médicales ou autres
puissent produire leur meilleur effet.
D'apres mon expérience, une des plus grandes découvertes qu'une personne
puisse faire dans sa croissance, c'est quand elle se rend compte a quel point
le bonheur n'est pas quelque chose d'objectif qui lui arrive du dehors, mais
le résultat de sa disposition d'esprit qui enrobe les choses, les événements
et les possibles d'une signification qui va dans un certain sens, aussi bien
face au passé que face au futur.
Pourquoi certains perçoivent-ils un drame qui leur est arrivé comme un
événement passager, douloureux certes mais non dangereux, alors que
d'autres le voient comme une catastrophe, et meme qu'ils ont anticipé la
catastrophe bien avant qu'elle leur tombe dessus ?...
Ce qui pourrait nous arriver
dépend d'une large part de nos croyances. Ce qui nous est arrivé
déja, et auquel nous ne pouvons plus que nous adapter, dépend énormément de
nos interprétations de la réalité. Dans les deux cas, il s'agit de
nos perceptions, qui d'une maniere sont plus réelles que la
situation.
Ces perceptions attribuent
un sens a ce qui nous arrive : est-ce bénéfique ou pas ? Est-ce
dangereux ou pas ? Puis-je etre fier de moi la-dedans ou dois-je me
sentir coupable ?... Bien sur, ces perceptions se basent sur nos visions
plus larges de la vie, sur nos croyances de fond a propos de son
fonctionnement et de notre place dans ce paysage.
Ceci m'arrivera probablement... Effectivement, notre
perception déclenche une probabilité, puisqu'elle agit comme un message
lancé a la vie de nous traiter a la façon dont nous la considérons. Nos
croyances et nos interprétations, donc nos perceptions, sont un angle
d'approche de la réalité et de ses potentialités. Par elles nous proposons
a la vie un moule et c'est ce qu'elle va remplir.
Le bonheur ressemble a une
partie de peche : nous sommes sans cesse a relancer notre ligne a l'eau.
Comme le bonheur, notre perception est quelque chose qui se rechoisit sans
cesse, puis qui se
travaille. Ce qui nous a servi de filtre passif pour interpréter la vie peut
tout aussi bien nous servir de levier actif pour soulever les défis. Peu a
peu nous découvrons qu'il y a la un pouvoir considérable entre nos mains,
car nous pouvons choisir de réviser nos façons de percevoir a tout moment.
Accepter la réalité qui est la, la contacter, puis relancer notre ligne
ailleurs si ça n'a pas fonctionné comme nous l'aurions souhaité.
Comment faire, en pratique ?...
Revoyez la situation suivante : elle nous
arrive a vous et a moi mille fois dans un mois. Des gens vous jugent, leur
réaction vous désarçonne : un instant vous etes en plein désarroi, vous
avez envie de rajuster votre coiffure ou votre contenance, vous
bafouillez... pour finir par vous décevoir, en plus d'en vouloir a
l'autre. Stop !
Tout de suite, remontez d'un
cran : reconnectez-vous de l'intérieur a cette personne magnifique
que vous etes ou qu'est l'autre, bien cachée pour le moment : c'est la votre
vraie nature a tous deux. De ce perchoir ― le seul qui soit en terrain
solide ― revoyez la situation : forcément, vous ne la verrez plus tout a
fait de la meme maniere. Vous allez de ce fait provoquer quelque chose de
neuf, de
plus vrai, donc de plus avantageux, pour vous-meme d'abord, mais sans doute
aussi pour les deux.
Si vous parcourez les
enseignements qui ont tenu le coup a travers les âges ― qu'ils soient a
consonance religieuse comme l'Évangile, ou a consonance plus philosophique
comme les sagesses de type oriental ―
tous pointent dans la meme direction :
Éleve ton niveau de conscience, avance en eaux profondes... Ceci veut
dire choisir de nouvelles poignées pour attraper la situation : délaisser
l'apparence et le passager, nous reconnecter dans l'instant meme a
l'etre durable, a l'etre d'éternité que nous sommes au fond de nous.
Ici, je vous suggere tout particulierement
les écrits de Deepak Chopra
**
Une réalité particulierement dépendante de la perception est la
comparaison. Ah, eux ils sont chanceux, ils ont une belle maison
sur le bord d'une riviere... J'aimerais etre comme
elle : ses
enfants sont grands... Elle n'a pas de probleme d'obésité... Combien de fois sommes-nous entré en
tristesse apres avoir trouvé enviable la situation de quelqu'un d'autre.
C'est humain.
Mais voici un petit truc, lorsque nous sommes tenté
de nous comparer. C'est de nous dire, comme si ça venait d'une autre personne, une chose que nous apprécions beaucoup dans
notre façon d'etre. Ou encore, de nommer un désir qu'il nous ferait vraiment du bien de
réaliser. Dans un cas ou dans l'autre, de le respirer a fond, en ressentant
bien la satisfaction que ça
nous apporte.
Pourquoi ? Tout simplement parce que l'envie éprouvée pour quelqu'un
d'autre, l'attirance a comparer sa situation a la nôtre, est une bonne
alerte sur le fait que nous sommes en train de nous éloigner de
nous-meme. Avez-vous remarqué, a l'inverse, que dans les moments ou vous vous sentez tres
apprécié, ou que vous etes intensément concentré sur la réalisation d'une
soif profonde, toute attirance a vous comparer avec quelqu'un d'autre disparaît
?
Rappelez-vous un moment ou vous
vous etes senti-e en
amour. Il vous apparaissait alors évident que vous étiez unique au
monde, et que vous n'aviez rien a envier a personne.
Redevenir en
amour avec soi-meme... une fois de plus !
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