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TRISTESSE
Avez-vous déja fait l'expérience suivante ? Dans un moment de
cafard, ou meme de grande tristesse, vous installez délibérément un
sourire sur vos levres, et vous le faites persister. Aidez-vous de votre
respiration, que vous sensibilisez et allongez. Si votre sourire vous paraît
artificiel, parce que contraire en fait a votre sentiment intérieur,
n'arretez pas, prenez-vous au jeu : maintenez-le un moment, prenez le temps
d'en faire le tour en sensibilité jusqu'a vous y sentir bien. Je parie que
vous allez agréablement surpris-e du résultat.
Ça n'est pas étonnant. Le sourire du dehors fait naître celui du dedans.
Car le sourire est une attitude d'optimisme, inscrite
dans le corps, donc dans le plus palpable. On ne peut pas maintenir le sentiment
contraire
longtemps a l'intérieur, si on se met a habiter
son sourire. Apres un moment, voyez si vos raisons de dramatiser étaient
si... dramatiques, puisque vous voila déja ailleurs !... Retour au
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