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Des textes
marquants
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Un site comme celui-ci, sans but lucratif, est redevable du meilleur
a tant de personnes, notamment pour les extraits de
texte.
Nous tenons a vous en garder le crédit, et sommes heureux de faire
connaître vos publications.
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Pour des
données sur des réalisations heureuses, voir :
Faits
et données statistiques
La Charte mondiale des femmes pour l'humanité se veut un texte fondateur du
monde que nous, femmes membres de la Marche mondiale, voulons construire. Elle
comprend 31 affirmations qui décrivent les principes essentiels de base pour
construire ce monde. Elle est accompagnée de deux textes qui facilitent sa
compréhension et son utilisation.
Le premier document,
La Charte, une
autre façon de marcher, explique d'ou vient la Charte, quelle est sa
spécificité et quelles sont les analyses et revendications de la Marche mondiale
des femme pour éliminer la pauvreté et la violence envers les femmes.
Un autre texte
liste une série de conditions pour réaliser le monde décrit dans la Charte.
Source :
http://www.marchemondiale.org
PORNOGRAPHIE JUVÉNILE
Depuis 1996, de
plus en plus de pays, dont le Canada, ont entrepris de modifier leur
législation pour interdire non seulement la production, mais aussi la
possession de matériel de pornographie juvénile, ainsi que l'acces sur
Internet a des sites utilisant un tel matériel. Pourquoi, se demandent
certains, considérer comme un crime le fait de télécharger quelques photos
obscenes pour son excitation personnelle ? La réponse est simple : parce que ''
la pédopornographie est presque toujours l'enregistrement d'un crime en train
d'etre commis. Les enfants qu'on voit sur ces photos ont été, au moment ou
elles ont été prises, exposés aux pires actes de dépravation sexuelle. (...)
Aucune image pornographique d'un enfant n'a été produite sans que l'enfant
souffre. ''
Source : Yolande Geadah (2003), citant
le site Focalpoint
**
PROSTITUTION DES ENFANTS
A la
différence de la prostitution des adultes, celle des enfants est unanimement
condamnée par tous les pays, y compris ceux qui préconisent la légalisation
ou la décriminalisation totale de la prostitution. (...)
La prise de
conscience concernant la nécessité d'adopter des mesures plus énergiques
visant l'élimination de l'exploitation sexuelle des enfants est encourageante.
Il faut espérer que cette prise de conscience s'étende un jour a l'ensemble
des victimes du systeme prostitutionnel, quel que soit leur âge. Il ne faut
pas perdre de vue le fait que l'exploitation sexuelle des enfants n'est que le
point extreme de la superstructure de la prostitution. Celle-ci est confortée
par le discours actuel sur la nécessité de normaliser la prostitution et de la
considérer comme ''un métier comme un autre''. Compte tenu du contexte global
et de la longue chaîne de l'exploitation sexuelle qui va de l'enfance a l'âge
adulte, il faut se demander sérieusement s'il est possible de lutter
efficacement contre la prostitution des mineurs tout en considérant celle des
adultes comme une activité économique légitime.
Source : Yolande Geadah
(2003), pp 268 et 271
**
ENGAGEMENTS DU CANADA
Le Canada est signataire, non
seulement de la convention de 1949 de l'ONU, mais aussi de la Convention sur
l'élimination de toutes les formes de discrimination a l'égard des femmes,
dites CEDAW, dont l'article 6 stipule que les États parties doivent prendre
toutes les mesures pour supprimer le trafic des femmes et l'exploitation de la
prostitution. Par conséquent, l'adoption éventuelle des mesures préconisées
dans le rapport du comité de la FFQ [Fédération des femmes du Québec] et
dans celui du Bloc québécois en faveur de la normalisation de la prostitution
placerait le Canada en contradiction flagrante avec ses engagements politiques
sur le plan international.
Or la CEDAW constitue aujourd'hui
la pierre angulaire sur laquelle s'appuient tous les mouvements féministes du
monde pour exiger de leurs gouvernements le respect des droits fondamentaux des
femmes, gravement bafoués par la pauvreté croissante, la montée des
intégrismes et la mondialisation de la prostitution et du trafic sexuel. Dans
ce contexte, faire fi de cette convention risque de miner sérieusement les
luttes des femmes dans le monde pour le respect de leurs droits humains
fondamentaux.
Il faut espérer que les voix
féministes critiques de la normalisation de la prostitution soient entendues,
et qu'elles orientent les changements nécessaires pour mettre un frein a
l'expansion de la prostitution et du trafic sexuel, au Nord comme au Sud.
Source : Yolande Geadah
(2003), p. 201 **
L'EXPÉRIENCE DES PAYS-BAS
Le cas des Pays-Bas montre
clairement que la reconnaissance officielle de la prostitution comme un
"travail" ne sert, au mieux, que les intérets d'un petit nombre de
prostituées, parmi celles qui jouissent de la pleine citoyenneté et qui
acceptent de travailler dans les circuits officiels. Quant aux autres, qui
forment la majorité des prostituées de ce pays, étrangeres, réfugiées ou
sans papiers, leur exploitation sexuelle se poursuivra sans doute dans de pires
conditions.
De tous les avantages attendus de
la légalisation, énumérés au début de ce chapitre, un seul semble se
réaliser, l'État encaissant les impôts des "travailleuses du sexe",
et encore, il faudrait mettre en parallele ces bénéfices et les couts
sociaux énormes découlant de la prostitution, sans parler du recul enregistré
sur le plan du développement humain.
Le concept de travail appliqué a
l'échange sexuel ne permet pas de transformer réellement les réalités de la
prostitution ni surtout d'assurer la dignité des femmes qui, pour la plupart,
vendent leurs services sexuels parce qu'elles ne peuvent gagner leur vie
autrement. Toutes les données empiriques indiquent qu'il ne suffit pas de
légaliser la prostitution pour éliminer la clandestinité et protéger les
femmes et les enfants prostitués. Entre cet objectif louable et les réalités
pénibles de la prostitution il y a un gouffre que les arguments pragmatiques du
mouvement de défense des droits des "travailleurs et travailleuses du
sexe" ne parviennent pas a combler.
Source : Yolande Geadah
(2003), p. 234-235 **
LÉGALISATION DE LA
PROSTITUTION
Citant Richard Poulin, sociologue
:
Le débat sur la
décriminalisation ou la légalisation ici [au Canada] l'inquiete au plus haut
point. ''L'offre crée la demande dans cette industrie. Si la prostitution et
légale, l'offre augmentera, il y aura plus de consommateurs et cela affectera
les rapports hommes-femmes dans l'ensemble de la société.''
(...) Il souligne que dans les
pays qui l'ont instaurée, la légalisation n'a pas permis de sortir les
prostituées des griffes du crime organisé, mais a plutôt favorisé la
recrudescence de ce dernier. (...) Seulement 4 % des prostituées se sont
enregistrées aux Pays-Bas, ou la prostitution est légale depuis 2000. ''Les
membres du crime organisé sont devenus des hommes d'affaires, mais cela ne
change rien aux rapports de pouvoir. La violence fait partie intrinseque de la
prostitution. Une étude montre que les prostituées vivent en moyenne 49 actes
de violence dans une année''.
Source : Clairandrée Cauchy, Import-export
de chair fraîche, Le Devoir, 10 novembre 2004 - citant Richard
Poulin, La Mondialisation des industries du sexe, Les Éditions L'Interligne,
Montréal, 2004.
MÉDECINS DU MONDE, FRANCE
Cette ONG internationale
s'emploie a promouvoir dans plusieurs villes de France une action de santé
aupres des personnes prostituées, en facilitant leur acces aux soins de
santé et aux services de prévention grâce a des cliniques itinérantes, le
Funambus. Le projet s'appuie fortement sur le partenariat avec d'autres groupes
communautaires, comme le Mouvement du Nid, qui vont au-devant des prostituées
pour les aider a s'en sortir. Cette approche intégrée se fonde sur la
philosophie du nouveau courant abolitionniste, qui considere que nul n'a le
droit d'acheter les services sexuels d'un autre etre humain, meme avec son
consentement (Kermarec, 2000). Cet exemple montre qu'il est possible
d'intervenir dans le respect total des droits humains des personnes
prostituées, sans pour autant cautionner la prostitution ni prétendre qu'il
s'agit d'une activité anodine.
Source : Yolande Geadah
(2003), p. 281 **
DE L'EXPLOITATION DES ENFANTS A CELLE DES ADULTES
Le mouvement en faveur du
"travail du sexe" affirme souvent que la prostitution des enfants et celle des
adultes sont deux phénomenes séparés qu'il ne faut pas confondre. Or nombre
d'études indiquent que la majorité des femmes prostituées ont commencé a se
prostituer alors qu'elles étaient mineures. Selon les estimations, la moyenne
d'âge de ceux et celles qui débutent dans la prostitution est de 13 ou 14 ans et
elle tend a baisser. Et on sait que, chaque année, un million d'enfants de plus
entrent sur le marché du sexe. (Voir le site Web du IIe Congres mondial contre
l'exploitation sexuelle des enfants a des fins commerciales) :
http://www.csecworldcongress.org/fr/index.htm
.
De plus, des études menées dans
divers pays indiquent que la majorité des personnes prostituées (jusqu'a 80%)
ont été victimes de sévices physiques et sexuels dans leur enfance (Farley,
2000).
Ainsi, la prostitution s'inscrit
dans une longue chaîne de violence physiques et morales qui commencent des
l'enfance et se poursuivent jusqu'a l'âge adulte. Et, comme le déclarait un
jeune homme ayant été poussé vers la prostitution a l'âge de 13 ans :
je vais vous dire que le jour ou j'ai eu 18 ans, les abus sexuels auxquels
j'étais soumis ne sont pas devenus du coup un choix autonome. (Cité
dans Raymond, 1998).
Des recherches se sont
intéressées au processus qui mene a la prostitution. Bien qu'on ne puisse
établir un profil type des personnes prostituées, divers auteurs (...) ont
répertorié certains facteurs ou événements récurrents dans leur vie : fugue
a l'adolescence, milieu familial abusif ou dysfonctionnel (parent alcoolique ou
toxicomane), inceste, violence physique et verbale, carence affective et
éducative sérieuse; etc.
Il est facile de comprendre
qu'aucun enfant au monde, fille ou garçon, n'aspire a devenir un jour
prostitué. S'il le devient, c'est qu'il y a été poussé par des adultes qui
ont abusé de sa confiance et de sa personne. Les raisons qui amenent un enfant
victime d'abus a se prostituer plus tard sont multiples. Mais ce qu'il y a de
commun a toutes ces expériences, c'est que l'enfant est persuadé tres jeune
que son corps n'a aucune valeur et que lui-meme n'a aucune valeur; il en vient
a croire que la seule façon d'obtenir un peu d'affection ou d'attention, qu'il
pense ne pas mériter autrement, c'est a travers la prostitution. Le propos
suivant d'un jeune garçon prostitué au Québec illustre bien cette perception
: Quand un bonhomme te donne vingt dollars, c'est au moins parce qu'il
pense que tu les vaux. Ça fait au moins quelqu'un qui te prouve que tu vaux
quelque chose. (Cité dans Dorais, 1987).
Source : Yolande Geadah
(2003), p. 137-138 **
DÉCRIMINALISER LES PERSONNES PROSTITUÉES OU LA
PROSTITUTION ?
Faut-il décriminaliser les personnes prostituées ou la prostitution ?
Un assouplissement de la loi doit éviter de favoriser les activités des clients prostitueurs, des proxénetes et des trafiquants
Le gouvernement du Canada a envisagé, l'an dernier, de réviser les lois sur la prostitution dans le sens de la décriminalisation totale non seulement des prostituées mais également des clients et des proxénetes. Un comité parlementaire avait d'ailleurs été créé a cette fin en 2003. Des groupes favorables a la reconnaissance de la prostitution comme un métier ont adressé, en décembre dernier, une lettre publique au premier ministre Paul Martin, le pressant d'agir en ce sens.
Comme ces groupes, nous refusons que les personnes prostituées soient traitées comme des criminelles, harcelées et violentées, privées de soins et de services, alors que les véritables responsables, les proxénetes et les clients prostitueurs, sont rarement inquiétés par les services policiers.
Toutefois, contrairement a ces groupes qui ne luttent pas contre la prostitution mais veulent en améliorer les conditions d'exercice, nous considérons que la prostitution n'est pas un métier et que la décriminaliser ne mettrait pas fin a la stigmatisation ni a la violence contre les personnes prostituées. Cela ne s'est pas produit dans les pays qui ont libéralisé leurs lois en ce domaine, et nous ne voyons pas pourquoi il en irait autrement au Canada.
Une véritable exploitation
Décriminaliser completement la prostitution impliquerait en outre de décriminaliser les activités des clients prostitueurs, des proxénetes et des trafiquants. Dans les pays qui ont fait ce choix, les proxénetes, recyclés en hommes d'affaires respectables, font fortune en toute légalité, sur le dos des prostituées renommées travailleuses du sexe, qu'ils exploitent jusqu'a l'os.
La recherche du profit exige le recrutement d'une main-d'oeuvre abondante, de plus en plus jeune, pour répondre aux besoins insatiables de la clientele. Elle entraîne le recours a la traite mondiale a des fins de prostitution, liant indissociablement le sort des prostituées locales a celui de leurs consoeurs importées. La récente affaire des visas accordés par Immigration Canada a des danseuses nues étrangeres, appelées a etre intégrées dans le systeme prostitutionnel canadien, illustre bien cette situation. Des études confirment l'augmentation spectaculaire de la traite des femmes et des enfants dans les pays qui ont légalisé ou décriminalisé la prostitution.
La prostitution est une forme de violence, d'exploitation et d'aliénation. Elle porte atteinte a la dignité et a l'intégrité de la personne. Elle est principalement une conséquence de l'oppression sexuelle et des inégalités socioéconomiques dont les femmes et les enfants sont les premieres victimes. Il nous semble aberrant et irresponsable de vouloir décriminaliser, sous prétexte que les lois actuelles n'ont pas réussi a éliminer la prostitution, un systeme qui broie des milliers de vies humaines. Les lois ont-elles jamais réussi a éliminer les crimes, par exemple les viols ou l'inceste? Faut-il pour autant décriminaliser ces actes? Qui oserait réclamer la légalisation de l'esclavage ou de la torture sous prétexte d'en contrôler les abus?
La décriminalisation de la prostitution souleve des enjeux sociaux, éthiques, économiques et politiques importants qui dépassent de loin les intérets individuels immédiats. Comment peut-on parler de consentement et de choix quand l'âge moyen d'entrée dans la prostitution est de 13 ans, quand on connaît la misere économique et affective qui pousse de plus en plus de femmes et d'enfants a vendre leur corps, ainsi que les mesures brutales de dressage auxquelles les soumettent les proxénetes, les trafiquants et des gangs criminels? La décriminalisation de la prostitution ne saurait constituer une véritable solution de rechange a la misere croissante des personnes prostituées.
Rapports hommes-femmes
La décriminalisation de la prostitution aurait également des effets désastreux sur les rapports hommes-femmes et sur l'image des femmes en donnant l'impression que toutes sont prostituables.
Quelle influence pourrait en outre avoir sur les jeunes le fait d'accorder a la prostitution un statut professionnel légitime? Leur serait-elle proposée comme choix de carriere ou solution de rechange au chômage - la prostitution pour les filles et le proxénétisme pour les garçons? Faudrait-il offrir une formation dans ce métier, comme le font déja des pays qui ont décriminalisé la prostitution? Quant a nous, nous refusons cette vision réductrice qui voudrait soumettre le corps et la sexualité a la logique du marché.
Plus de 90 % des prostituées sont sous la tutelle des proxénetes dans les pays industrialisés comme le Canada. Selon un rapport publié par le Conseil du statut de la femme du Québec en 2002, 92 % des femmes prostituées voudraient quitter le milieu de la prostitution si elles le pouvaient. Pour s'en sortir, dit l'ex-prostituée Agnes Laury, il faut la volonté inébranlable de ne plus retourner sur le trottoir, etre aidée et surtout totalement coupée du milieu.
Dans leurs champs de compétence respectifs, les gouvernements du Canada et du Québec pourraient exiger des bénéficiaires de subventions destinées a la défense des droits des personnes prostituées l'engagement formel de lutter contre la prostitution et d'aider les personnes prostituées a quitter ce milieu en leur procurant des ressources incitatives (formation, orientation professionnelle, aide financiere, etc.). Les divers ordres de gouvernement devraient également prendre des mesures immédiates pour que les femmes victimes du trafic sexuel puissent obtenir un statut de réfugié ou avoir la possibilité de retourner dans leur pays si elles le souhaitent.
Étude sérieuse requise
En 2001, on estimait a 40 millions le nombre de personnes prostituées dans le monde, 75 % d'entre elles ayant entre 13 ans et 25 ans. Chaque année, la traite mondiale aux fins de prostitution fait environ quatre millions de nouvelles victimes chez les femmes et les enfants. Nous voulons que le Canada, en s'appuyant sur ses valeurs d'égalité et de respect des droits humains, s'inspire du modele de la Suede, qui a su freiner l'expansion de la prostitution sans criminaliser les personnes prostituées.
Il n'y a eu aucune recherche importante sur la prostitution et la pornographie depuis le rapport Fraser, en 1985, et la situation a beaucoup changé en 20 ans. Nous demandons au gouvernement du Canada d'entreprendre une étude sérieuse pour évaluer tous les enjeux de la décriminalisation de la prostitution, notamment les risques d'augmentation du trafic et du tourisme sexuels au pays, avant de procéder a toute réforme du Code criminel en ce qui concerne le proxénétisme, la prostitution et la sollicitation. Puisque les politiques en matiere de prostitution ont un effet structurant sur l'ensemble de la société et, donc, sur notre avenir collectif, nous lui demandons également de mener une vaste consultation publique sur le sujet.
Les personnes suivantes ont appuyé cette position :
Louky Bersianik, écrivaine; Aoua Bocar Ly, sociologue et présidente-fondatrice du Réseau québécois femmes africaines, Horizon 2015; Pierrette Bouchard, chercheuse et titulaire de la Chaire d'études sur la condition des femmes, Université Laval; Thérese Bouchard, spécialiste des droits humains et du développement; Pascale
Camirand, éthicienne féministe, Université de Sherbrooke; Bonnie Campbell, professeure, faculté de science politique et de droit, UQAM; Elaheh Chokrai, Association des femmes iraniennes de Montréal; Michel Chossudovsky, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation; Nicole Côté, céramiste-sculpteure; Djahan Dardachti, médecin; Luce des Aulniers, anthropologue, professeure titulaire, département des communications et études sur la mort, UQAM; Francine Descarries, chercheure et professeure de sociologie, UQAM; Margrit Eichlrer, chercheure et professeure de sociologie et d'études sur l'équité, université de Toronto; Andrée
Ferretti, écrivaine; Yolande Geadah, auteure et chercheuse; Pierre Jasmin, pianiste et professeur de musique; Amir Khadir, vice-président de l'UFP; Hélene Lagacé, spécialiste de l'égalité et de l'équité entre les hommes et les femmes; Henri Lamoureux, socioéthicien et écrivain; Georges Leroux, philosophe; Nima Machouf, Association des femmes iraniennes de Montréal; Diane Matte, coordonnatrice de la Marche mondiale des femmes; Karl Parent, cinéaste; Hélene
Pednault, écrivaine; Gabrielle Pelletier, biologiste et présidente du Réseau québécois des groupes écologistes; Richard Poulin, chercheur et sociologue, Université d'Ottawa; Regroupement des groupes de femmes de la région de Québec; Bruno Roy, écrivain; Céline Saint-Pierre, sociologue, chaire Fernand-Dumont sur la culture a l'INRS; Nathalie Saint-Pierre, consultante; Jean-Claude Saint-Amant, chercheur en éducation, Université Laval; France Théoret, écrivaine; Louise Vandelac, professeure titulaire, département de sociologie, UQAM; Michel Venne, journaliste.
Élaine Audet, écrivaine; Micheline Carrier, éditrice du site Sisyphe,
Le Devoir, Montréal, 3 décembre
2004.
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