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CORPS |
PHYSIQUE
Vous avez entendu cette
expression déja ? Sans doute avez-vous aussi vérifié son exactitude. Quand
j'étais enfant au pensionnat, on nous faisait jouer une vigoureuse partie de
hockey avant de passer a la salle d'études. Comme ça étudiait bien ensuite !
Quand la tete travaille trop,
que les émotions bousculent, que les décisions ne viennent pas toutes seules,
bref quand on n'arrive pas a faire silence intérieurement : rien de tel que de
faire un exercice physique intense. L'instant d'apres, c'est étonnant : le
calme intérieur est revenu.
Mais ou sont donc passés les
problemes ? Faire silence intérieurement... Comme un enfant trop agité
pour entendre raison, nous avons donné a notre enfant intérieur l'occasion de
se défouler : épuisé physiquement, il retrouve des oreilles pour entendre...
La est toute la question : retrouver des oreilles intérieures, pour ancrer a
nouveau notre recherche de solutions dans une véritable écoute intérieure.
La proposition qui précede est
cousine de celle-ci. Quand les émotions sont fortes, qu'on est mal dans sa
peau, comment reprendre pied tout de suite, dans l'instant ?
La meilleure façon que je
connaisse est de passer d'abord par la porte du physique. Entrer en ressenti
corporel, sans intention, juste recommencer a habiter sa carcasse. C'est se
remettre en mouvement par la porte la plus accessible, celle ou on ne
réfléchit pas sa vie, ou on est seulement en contact primaire avec les
choses, par l'intérieur. Remarquez, ça peut etre par l'extérieur aussi : vous
pouvez vous pincer un peu partout, vous masser, et voir ce que ça fait. Pourvu que ça passe
par le corps, que vous ressentiez ce qui se passe.
Puis, peu a peu, on ajoute des
pelures a la petite oignon : on passe du ressenti a la respiration. Toujours
en observateur, sans vouloir changer quoi que ce soit, juste constater ce qui
se passe.
Apres seulement, on est assez centré pour y ajouter une intention,
par exemple en ajoutant un sourire sur nos levres. La encore, ressentir ce qui
se passe. On peut meme aller jusqu'a se mettre en contact avec Dieu ou
l'Univers, si ça nous fait du bien.
On passe alors a des niveaux plus abstraits, capable de le faire parce qu'on
est redevenu réel par le contact physique.
Et si par bonheur vous vous
faites le cadeau de pratiquer une petite centration dans le quotidien, comme
hygiene fréquente ou quand ça se met a moins bien aller, vous aurez une
poignée de plus pour reprendre votre équilibre quand vous sentirez que vous
devenez fragile. La page Centration
vous propose diverses façons d'y arriver. Trouvez celle qui vous convient le
mieux, inventez meme la vôtre.
Votre corps est trop gros
ou trop maigre, pas assez ceci ou cela ? Vous vous impatientez de voir le
temps qui passe sans qu'une blessure guérisse ?
Des enseignants anciens et plus
récents laissent entendre qu'il nous faut nous réconcilier avec notre corps,
arriver a l'accepter comme il est d'abord, si nous voulons qu'il arrive a se
guérir. ―
C'est probablement l'expérience que vous avez
vécue souvent avec des gens : le comportement de quelqu'un vous énerve, vous
voudriez bien que la personne change. Mais on dirait qu'elle résiste aussi
longtemps que vous ne lui avez pas manifesté que vous l'aimez comme elle est
d'abord. Et la, tiens, la fleur s'ouvre : on dirait qu'elle veut vous faire
plaisir et se met a faire des efforts pour changer.
Il se pourrait bien que ça soit
tout a fait pareil avec notre corps : que lorsqu'une blessure guérit, c'est le
corps qui 'se' guérit. En effet, on enseigne que notre corps a non
seulement une sensibilité, mais aussi une mémoire, et meme une conscience. Que
nous pouvons nous adresser a lui, et meme a nos cellules pour les inviter avec
tendresse a se guérir. Notre corps serait comme un ouvrier attentif a
travailler pour nous, si seulement nous le laissions faire...
Entre nous, on ne nous
a pas habitués a voir notre corps de cette façon, exact ? Mais quand on y
pense, ça ressemble aux gens amoureux des plantes, qui leur parlent en plus de
les arroser, et qui obtiennent des résultats quelquefois étonnants. Récemment
j'ai entrepris de parler a mon corps a l'occasion d'un probleme de peau qui
dure un peu trop longtemps a mon gout. Je ne sais pas ou ça va nous amener,
lui et moi. Mais je sens au fond de moi comme une nouvelle dynamique, melée de
respect et de confiance, qui me dit que si j'ai la patience d'aborder mon
corps par moments comme mon ami, différent de moi et capable de m'entendre,
que ça va l'aider a se guérir. J'ai tres envie d'essayer plus longtemps et de
voir a quel point ça marche. Si vous hésitez, vous pouvez toujours
le prendre comme un jeu...
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v2006-11-21 |
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