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COMPLETEMENT, PAS A MOITIÉ !
Je me rends compte périodiquement a quel point nous brulons de
l'énergie par le fait de contacter les choses ou les situations a
moitié. La tete envisage de..., mais le coeur souhaite autre chose : nos
chevaux tirent la carriole dans des directions différentes. D'ou fatigue,
inefficacité, culpabilité, au total : déception.
Une premiere façon de l'aborder
De temps a autres, une petite séquence de réaction :
- Conscientiser Me dire vraiment ce qu'il en est : ce qui m'attire, ce qui m'agace, ou ce
que je me reproche. Tiens, le nuage se dégage...
- Prioriser
< Ai-je vraiment décidé d'en faire une priorité ?... ? Voila
la question a me poser franchement lorsque je me remets a
déraper.
- Traiter ça amoureusement Ça y est, je m'y suis mis. Mais me voila qui me distrais encore; mon enfant
intérieur n'a pas tres envie de ce jeu-la ! Retrouver un petit quelque chose a
savourer dans ce décor...
C'est tout simple, mais a reprendre sans cesse. Quand je vis une étape
a moitié, c'est quelquefois que j'ai vécu a moitié l'étape antérieure;
des fois il me faut y revenir. Par exemple la qualité du contact. C'est le
premier pas de l'amour, et il est toujours temps de s'y ramener.
Une autre façon de l'aborder Quand j'ai du mal a me décider, que je vis une activité a moitié,
ou que j'en sors avec plus d'agitation que de résultats... Stop !
une pause avec une bonne bouffée d'oxygene, un bon café. La, je passe
en revue mon écurie pour demander a chacun de mes chevaux s'il a
vraiment envie de ce voyage. Pour moi, j'en ai quatre :
- le cheval de
la tete, cette partie adulte en nous qui
planifie, décide : une réelle priorité ?...; - le cheval du coeur, cet enfant en nous qui veut jouer, fournit la
motivation : une réelle envie ?...; - le cheval du corps, cette partie de nous qui fournit
l'énergie, ressent la fatigue et pose le pied ou il faut au bon moment :
un réel contact ?...; - sans oublier le cheval de l'Esprit (spiritualité), dans les
grands chantiers : c'est lui qui fournit les intuitions profondes, la
confiance, le sens : au fond des choses, une réelle adhésion au projet
?...
BUT
J'ai eu récemment a me positionner face a une situation qui devenait
lancinante : maintenir ma participation dans ce projet ou le quitter ? Ça
me grugeait de plus en plus de temps mentalement et je n'arrivais pas a
me décider. J'ai fait un bout de chemin pour me libérer, et voici
comment j'y suis arrivé :
- J'ai d'abord départagé les combattants : qu'est-ce qui tire ?
qu'est-ce qui pousse ? qu'est-ce qui fait que je choisis a moitié ? Mes
soifs et mes malaises devenaient plus clairs.
- Puis j'ai opté pour repartir de mes soifs, de les traduire en
buts
: quelles raisons heureuses pourraient justifier ou que je reste, ou que
je parte ?
- J'ai pris ma décision : je vais partir, mais dans un an.
- Voyons maintenant quels moyens pratiques me permettraient de le
vivre confortablement, acceptant s'il le faut d'en payer le prix durant la
transition.
Tout n'est pas en place encore, mais a peine fait ce départage que je me
suis senti une nouvelle énergie. J'ai le sentiment d'etre devenu entier
dans les choix que j'ai fait, j'ai réuni les morceaux de moi-meme : mes
chevaux vont pouvoir tirer dans la meme direction.
CONDITIONS POUR AIDER A LA
DÉCISION
Ailleurs dans cette section, j'ai abordé
le sujet du brouillard pratique et de la
confusion
émotive, deux voiles un peu différents, que nous gagnons souvent a
dissiper d'abord, avant meme d'utiliser nos criteres de décision qui
ont fait leurs preuves en d'autres occasions.
FRUIT
Combien de fois m'arrive-t-il d'avoir a me faire un point de vue sur
une personne ou sur un projet, et que les criteres d'appréciation me
manquent. Je me sens beaucoup plus paisible depuis que j'ai opté pour
m'inspirer de la vieille maxime suivante, puis de laisser aller :
< On reconnaît un arbre
au genre de fruit qu'il produit.
Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits
et un mauvais arbre ne peut produire de bons fruits. ?
Jésus de Nazareth, l'Évangile selon
Mathieu
DEUX
QUESTIONS J'accorde aussi un prix considérable aux questions complémentaires qui
suivent. Je ne me souviens pas de situations ou elles ne m'ont pas aidé
au moins pour une partie du choix a faire :
< En fait, il y a deux
questions magiques. Si tu te les poses au bon moment, elles peuvent te
propulser dans ta propre évolution plus rapidement que tu te l'imagineras
jamais. Ces questions sont :
Est-ce qui je suis ? [est-ce
que ça me ressemble ?] Que ferait l'amour maintenant ?
Avec ta décision de poser ces questions et d'y répondre a chaque
carrefour, tu passeras du statut d'étudiant a celui d'enseignant (...).
?
Neale Donald Walsch
*
*
RÉCIPROCITÉ
Tu veux savoir si la décision que tu t'appretes a prendre est la
bonne ? Devant celle que tu prendrais pour toi, vérifie si tu l'offrirais
aussi aux autres. Devant celle que tu préconises pour d'autres, vois si
tu te l'appliquerais aussi a toi-meme.
De meme que nous le faisons avec plusieurs de ces vieilles maximes évangéliques
pleines de noblesse, nous avons pris la recommandation < Aime
ton prochain comme toi-meme ? comme une exhortation morale, un peu décorative
- comme tout ce qui est généreux, mais avec un côté
contraignant ! Il reste a voir ce que ça pourrait changer si nous
prenions le risque de la considérer comme une clef pour comprendre
comment fonctionne la vie, et donc comme un principe d'efficacité.
VALEURS < Chaque jour, chaque heure, chaque minute, nous sommes a la croisée
des chemins. Nous choisissons les idées que nous nous permettons d'avoir,
les sentiments que nous nous permettons de ressentir, les actes que nous
nous permettons d'accomplir.
Chacun de nos choix s'inscrit
dans un systeme de valeurs que nous avons choisi pour gouverner notre
vie. Le choix meme de ce systeme de valeurs est véritablement le choix
le plus important que nous ferons jamais.?
Benjamin Franklin
MES
3 CADRANS
Trois points de repere m'ont souvent aidé lorsque je me sentais un
peu perdu pour savoir quoi décider, ou lorsque j'avais du mal a plonger
:
- Mes désirs.
Dans le doute complet, je crois que je ne me trompe jamais si je repars de
mes désirs, car ils me branchent sur mon choix d'etre heureux et sur mon
intuition profonde, en-dessous de tous les bruits du monde : cette
intuition est, j'en suis certain, un des plus beaux chemins qu'a choisi la
Vie pour me dire qu'elle m'aime. Mais elle ne pourra jamais faire le choix
d'etre heureux a ma place...
-
Mon
stress.
Nos tensions nous font un
écran difficile a percer pour entendre nos désirs. Voila pourquoi
conscientiser nos sources de stress est souvent une porte a ouvrir
d'abord, pour avoir acces a celle de nos désirs.
- Mes paroles données.
Ce sont les éléments de réalité : nos calendriers et nos horaires en
sont pleins ! Une responsabilité du quotidien comme faire l'épicerie,
qu'il faut bien placer a quelque part; un rendez-vous que j'ai accepté...
Mais ça peut etre plus flou, comme le choix que j'ai fait déja de
prendre soin de telle personne et l'heure vient de la contacter. Et ça
peut etre une parole que je me suis donnée : une décision que
j'ai prise déja, et qu'il est temps de mettre a exécution.
< NON
NÉGOCIABLE ?
Avez-vous de ces options qui sont tellement
décisives a vos yeux qu'il n'est pas question de les remettre en question ? Ça
peut etre de faire passer la famille en premier, ou encore de refuser quoi que
ce soit en vous levant si vous n'avez pas encore pris un bon café !
J'en ai personnellement quelques-unes. A
l'expérience, j'en arrive a trouver que c'est un cadeau a se faire, placées
comme autant de balises sacrées dans mon jardin.
Certains de mes non-négociables sont des
croyances, par exemple de considérer que la vie m'a fait magnifique par
nature, quelle que soit l'énormité des betises que je puisse faire en chemin.
D'autres sont des priorités d'action, par exemple de faire passer les personnes
et ma relation avec elles avant le reste. D'autres encore sont des positionnements face a ce qui vient : j'ai en tete, par exemple, ce petit
engagement du matin avant de lancer ma journée : lui aussi est passé avec le
temps au rang de mes non-négociables : on le trouve au Feuillet 3 de L'ALLUMEUR
DE RÉVERBERES :
Oui ! aujourd'hui.
Je constate que ces incontournables ont le don
de me simplifier la vie au moment d'une décision, et tout autant de me servir de
criteres d'appréciation pour évaluer le chemin parcouru.
―
Ça ne veut pas dire que j'arrive a les concrétiser tout
le temps, non ! Mais ces phares sont la dans mes passages de brouillard, ou
encore au moment de décisions qu'il faut prendre rapidement. Tantôt par par
expérience, tantôt par intuition, je les sais solides comme du
roc. Ces options deviennent un code d'honneur passé avec moi-meme. Je m'y ramene
patiemment. Je constate aussi que mon entourage finit par m'y reconnaître et me
respecter dans ces choix.
< HORS
DE
QUESTION ! ?
La réflexion qui suit complete
celle qui précede. Elle ne parle pas de priorités, mais de leur envers : de ces
culs-de-sac qui nous ont si souvent piégé sur le parcours, au point que
maintenant nous nous sentons pret a leur fermer la porte par avance.
Supposons que vous soyez du genre a ressasser des émotions longuement, et
vous savez d'expérience que ça vous laisse dans un état d'épuisement ensuite. Ou
que lorsque vous vous laissez aller a l'inquiétude a propos de l'avenir, vous
gâchez votre journée ou vous prenez dans cet état d'esprit des décisions que
vous regrettez par apres. Que diriez-vous d'identifier quelques-uns de ces
fantômes, vos fantômes a vous, afin de les avoir bien en face lorsqu'ils se
pointent et alors consciemment leur dire non avant qu'ils vous brulent de
l'énergie ?
Est-ce devenir négatif que de prendre un moment pour conscientiser ce qui
nous empeche de savourer la vie ? Meme les grands maîtres n'ont pas hésité a
dénoncer des situations inacceptables ou a faire des reproches a des gens qui
trichaient avec la vérité. C'étaient de grands pédagogues, qui partaient de la
réalité vécue pour amener les gens plus loin. Sauf qu'en pointant une situation
négative, ils invitaient a en sortir au plus tôt, justement pour ne pas lui
consacrer d'énergie.
J'ai cherché a nommer quelques-uns de mes tournants glissants, ou j'ai décidé
de mettre les freins avant de m'engager plus avant. C'est simplement a titre
d'illustration, pour vous donner envie d'identifier vos propres tournants
glissants : Aujourd'hui, je refuse... - ... de faire des choix guidés par la peur - ... de prendre des décisions inspirées par la culpabilité - ... de me considérer une victime de ce qui m'arrive ou des gens qui
m'entourent
Pas question... - ... d'alimenter ce qui sépare les gens - ... de me comparer a d'autres quant a ma valeur - ... de figer quelqu'un dans une erreur ou dans un trait de personnalité
Je ne donnerai pas d'énergie - ... a me dévaloriser dans un moment de doute - ... a revenir en arriere, sauf pour savourer un bon souvenir, ou encore pour
apprendre quelque chose d'une souffrance qui a refait surface - ... a voir trop loin devant, sauf pour savourer par avance un désir qui me
tient a coeur
Tout particulierement, je refuse... ... d'aller plus loin dans une activité ou je suis malheureux, pour la reprendre
par la poignée du bonheur.
QUELQUES REPERES
Les capsules qui
précedent vous ont fourni déja plusieurs bons reperes. Il y en a
bien d'autres encore. Réunissons-en ici
quelques-uns :
- Que ferait l'amour maintenant ?
- < Est-ce que ça respecte le plus beau... (Armand, Roger... : votre
prénom) que je connaisse ? ?
- < Sois bon et tu ne te tromperas pas ?
- Que ferait telle personne que j'admire (un parent, un ami, un maître
de spiritualité, ...) ?
- < Qu'est-ce que j'ai fait dans le passé en pareille situation, et qui
a marché ?... ?
Personnellement, j'aime de plus en plus le
criteres suivant. Il devient souvent mon passe-partout : < Que ferait
l'amour de la vie, ici ? ?
J'aimerais ajouter deux éléments encore :
- Vos reperes pour les grandes décisions sont quelque chose de personnel.
Ils sont un habit sur mesure avec qui vous
etes, avec votre vision de la vie, avec votre contexte. Vous gagnez a
choisir les vôtres.
Je me souviens par exemple, lorsque mes enfants me demandaient de
leur payer un achat, j'étais régulierement perplexe : vais-je le leur
payer ou les laisser l'assumer ? Qu'est-ce qui serait le plus réaliste ?
Le plus formateur ?... Et la, je me faisais du mauvais sang, je me
sentais charrié entre la générosité, le réalisme, la culpabilité. J'ai
fini par choisir l'arrangement suivant dans bien des cas : < Coupons la poire en deux : que dirais-tu qu'on fasse chacun la
moitié du chemin ? Amasse la moitié de la somme, et je vais te fournir
l'autre. ? Mon stress a chuté, et en général mes enfants étaient
contents de l'arrangement.
- Vous aurez beau compiler les suggestions de tous les psychologues et
les philosophes de la planete, le premier et le dernier critere de
décision est en vous : c'est de vous connecter a votre intuition
intérieur, a vos guides intérieurs, et si vous vous sentez bien lorsque
vous imaginez d'avoir appliqué telle solution, faites-le ! et
dormez sur vos deux oreilles quoi qu'il arrive, sans regarder en
arriere. Si vous vous etes trompé, apprenez de ça et faites mieux la
prochaine fois, tout simplement.
Mais cette disposition d'esprit demande aussi, en pratique, de faire du silence,
de prendre le
temps nécessaire pour laisser monter les réponses. On veut quelquefois
hâter notre décision, et ce stress nous coupe de nos voix intérieures.
C'est ce qui fait que souvent, devant une demande par exemple, vous vous
féliciterez apres coup d'avoir répondu : < Laisse-moi don' y
réfléchir un peu... ?
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