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RENIFLER UN PROBLEME, COMME LE CHIEN...
Laissez-moi vous raconter un fragment de reve, suivi d'une anecdote :
Mon reve.
J'avance sur une route enneigée qui se met a descendre tres tres a pic.
Ouf ! sensation de danger. Je me vois sur une planche a neige et je
réalise que si je me place presque couché sur le dos, je n'ai rien a
craindre. C'est ce que je fais, et je me laisse glisser. Je constate que
ça marche bien, et meme que le paysage qui défile a toute allure de chaque
côté est beau : la blancheur de la neige, les arbres., ça me paraît
lumineux.
Une anecdote.
A peine réveillé, je descends a la toilette. Le
ventilateur, qui me tracassait depuis quelques temps sans que je m'en
occupe, attire mon attention. A nouveau un agacement... Cette fois, je
décide d'y regarder de plus pres. J'explore, déplace une piece... puis je
branche, j'écoute : ça marche !
C'est alors que je fais le lien avec le reve. Les deux expériences me
disent la meme chose :
souvent, les choses me stressent ou me font peur aussi longtemps que je
les regarde de loin et que je m'en fais des idées, au lieu de rentrer en
contact avec elles pour les connaître vraiment, et alors m'adapter ou les
changer.
Le
meme genre de reve ou d'expérience m'est revenu souvent. Depuis que j'ai
compris ça, lorsqu'une situation me stresse, je m'exerce a la sentir comme
ferait un chien, je me mets en observation silencieuse. J'entre ensuite a
l'intérieur de moi pour ajuster mon attitude ( un petit sourire, avec
ça ?... ). Puis je pose un premier geste qui pourrait y changer
quelque chose ―
ou si ce n'est pas pour moi, la tout de
suite, je laisse aller...
Je ne risque rien si je ne crains rien
J'aime bien cette façon d'envisager les événements,
son pragmatisme. Formulée en des mots bien contemporains, elle rejoint
pourtant des enseignements
tres anciens :
94 % de nos
soucis et de nos craintes ne se réalisent jamais, et une bonne partie du
reste n'aurait de toutes façons pas pu etre évitée.
Se contenter de craindre ne sert donc pas a grand chose. Bien au
contraire, cela attire les ennuis. Les compagnies d'assurance le savent
bien, car ce sont toujours les memes qui ont des ennuis.
Hasard ? Non, programmation mentale défaillante. Il est mieux de trouver
des solutions aux problemes que de les ressasser. Et de ne pas craindre
ceux pour lesquels on ne peut rien faire.
Cette formule vous aidera a éviter la crainte, et a attirer de bonnes
choses pour vous.
Christian Godefroy,
www.clubpositif.com
INSOMNIE
Vous tournez en rond dans votre tete au moment
d'aller dormir. Le temps passe, le sommeil ne vient toujours pas. Aie
aie aie, et je travaille demain... , ça ne fait qu'amplifier votre
stress.
La suggestion contenue dans la capsule
RENIFLER UN
PROBLEME pourrait bien vous aider ici : contact et
observation neutre.
Essayez ceci. Tout d'abord, refusez de vous en
faire aujourd'hui pour ce qui pourrait se produire
demain : si vraiment ça se produisait, vous verrez alors comment le
régler. Par contre, ajustez votre état d'esprit immédiatement : ça oui,
ça pourrait avoir une bonne influence sur ce qui se passera demain.
Rappelez-vous des nuits
d'insomnie passées : qu'est-il arrivé le lendemain ? Je parie que deux
fois sur trois ça n'a pas été si pire, vous avez réussi a faire une
journée finalement assez correcte; il vous a suffi de vous ménager un
peu et, le soir venu, de vous coucher un plus tôt que d'habitude.
Rappelez-vous que la nuit grossit nos fantômes; le jour les dégonfle. Et
si souvent quand nous pensons ne pas avoir dormi, il nous revient le
souvenir d'un reve qui nous prouve le contraire.
Une fois l'inquiétude pour demain désamorcée,
concentrez votre attention sur la décision d'etre simplement confortable
sous vos draps : devenez présent a ce qui est la, physiquement :
observez votre respiration, la sensation de votre bras, la chaleur
agréable ou le sentiment de sécurité que ressent un bébé d'etre tout
emmitouflé. Le ressenti vous fera souvent trouver une position plus
agréable encore : déplier une jambe, vous retourner sur le ventre...
Des qu'une pensée monte, doucement recyclez-la
: vous constatez qu'elle est la (ici encore, le contact), mais vous
n'y réagissez pas, vous restez en observation neutre. Puis, tout de
suite, vous etes comme le veilleur qui regagne son poste de garde : vous
vous remettez a savourer ce que vous trouvez a savourer dans l'instant :
a nouveau votre respiration, la chaleur agréable,... Vous pouvez meme
inviter la Vie a prendre soin de vous dans ce besoin.
Cette simple prise de contact hors du temps, meme sans
sommeil, vous apportera déja une partie de la recharge énergétique dont
vous avez besoin. Et elle constitue la meilleure disposition d'esprit pour
entrer en sommeil, quand ce sera votre heure... Bonne nuit !
L'INQUIÉTUDE, UN
BAROMETRE
A chaque fois que l'inquiétude
naît, ou quand je l'entretiens, je réalise que la plupart du temps j'ai
projeté quelque chose de mon passé dans l'avenir. Ça ne dépend pas de la réalité elle-meme,
mais du roman noir que je m'en fabrique. Je mets alors en comparaison le passé
et le futur, avec toutes les chances de me tromper, car je le fais en fonction
d'un contexte qui va forcément changer. Au contraire, quand j'essaie d'etre
neuf comme un enfant, sans pollution du passé, en éveil sur tout ce qui se
produit autour et sur l'intuition qui monte, tiens : l'inquiétude face a
l'avenir fait place a la saveur de l'instant.
Inquiétude = sentiment
d'insécurité. Qu'est-ce qui me fait me sentir sécure ? L'inquiétude
est un barometre pour m'en donner l'heure juste. C'est en meme temps une
émotion blessante, une sorte d'inondation émotive dans ma garde-robe
affective : l'eau monte et m'affecte selon la hauteur d'étageres ou
j'ai placé ma sécurité. Si je l'ai placée sur l'étage du bas, celui des
conditions matérielles, des questions d'argent, du temps qui file, etc., mes
émotions risquent d'etre plus vite inondées. Si je ma pratique a placer ma
sécurité un étage plus haut, au niveau de ma relation avec les personnes,
l'eau risque moins de l'atteindre. Si je la porte un étage plus haut encore,
jusque dans une vision spirituelle, elle court la chance de rester bien au
sec.
En résumé, plus je place haut ma
sécurité, moins je serai perturbé longtemps par une inquiétude. D'abord, je la
prendrai pour ce qu'elle est : un fantôme, quelque chose de passager. Ensuite,
je serai conscient de ma capacité d'influencer en ma faveur ce qui va venir,
simplement par ma disposition d'esprit.
Mais ce sentiment de sécurité
n'est pas gagné par la simple réflexion. Patiemment j'ai a pratiquer de
remettre en place les bonnes conditions, encore et encore... et aussi a me
gratifier au fil de mes petites victoires.
QUELQUES OUTILS
Vous arrive-t-il d'avoir une déception, et de vous en servir pour
vous créer
une inquiétude face a l'avenir ? Ça m'est arrivé dernierement, et j'ai résolu
de faire un petit inventaire des outils que je connais déja, pour m'en sortir
mieux la prochaine fois :
- CONTACTER. Qu'est-ce qui pourrait m'arriver de pire, si...?
En nommant ce qui m'inquiete et en le ressentant un moment
― comme l'enfant qui vient
nous montrer l'objet de sa peur en le touchant du doigt
― je désamorce le fantôme que je laissais
m'habiter confusément.
- FRACTIONNER. Quand je me ramene a ma décision de choisir le bonheur
un jour a la fois *, mon inquiétude diminue.
- L'INSTANT. Quand je me ramene avec tendresse a ce qui est ici,
maintenant : mon bras que je peux ressentir..., une fleur que je peux
sentir..., un enfant qui court a la fenetre..., l'inquiétude s'apaise.
- AGIR. Quand je passe a l'action, concentré le plus amoureusement
possible sur ce que je fais, je cesse d'etre le jouet de mon analyse de la
tete. Car c'est elle qui entretient l'inquiétude.
- SOURCE. Quand je me reconnecte a la Source intérieurement, que
je nomme a nouveau mes raisons de faire confiance en la vie, en demain, mes
raisons de faire confiance peuvent a nouveau reprendre le dessus.
- NEUF. Quand je laisse de côté
ce qui me tracassait jusqu'ici pour voir ce qui vient a neuf. Quand
délibérément je fais du neuf : un geste, un coup de fil, un petit projet
inattendus..., j'observe que mon inquiétude s'évapore.
* Titre d'un livre collectif, publié chez
Québec Loisirs, 1995.
STRESS
Quand
vous vivez un fort stress, mettez-vous en observation : neuf fois sur dix, je
parie qu'il y a
dans ce que vous faites quelque chose que vous ne savourez pas assez.
Pour moi, en tout cas, c'est ça.
C'est
normal : la nature a horreur du vide. Quand je ne choisis pas d'etre heureux,
la tout de suite, alors la peur, la fatigue ou la démotivation, elles, se font le plaisir d'occuper le terrain vacant. Et si le plaisir était pour
nous ? Le stress est un combat : d'un côté, la permission d'etre heureux que
je voudrais me donner; de l'autre, les bâtons dans les roues que je me tricote
avec les contrariétés de mon entourage ou des événements. Le stress nous
sort de l'instant présent : il nous parle du passé, du futur, d'une relation
difficile... Il nous revient d'etre plus fin finaud, de refuser le combat en
tournant le bouton a la lumiere : Au fait, qu'est-ce qu'il y
aurait a savourer ici...?
CRAINTE
J'ai trouvé fort pragmatique la
recommandation suivante :
La plupart de nos craintes ne se
réalisent jamais, mais elles prennent
la plus grande partie du temps mental de beaucoup de gens.
S'il vous arrive de vous faire du souci, prenez l'habitude...
1. ...de les mettre par écrit
Une des raisons pour lesquelles nous ressassons sans arret des pensées
négatives est que nous voulons ne pas les oublier. En les mettant par écrit, nous nous assurons
que nous ne les oublierons pas.
2. ...de les transformer en action
Tout souci peut etre transformé en action. Des que vous agissez, vous vous
débarrassez de la peur. Pensez toujours en termes d'action.
Source : Christian Godefroy,
Club-positif.com, Comment réagissez-vous aux soucis ? (2004-09)
PEUR
Don Trent Jacobs, dans Primal Awareness, raconte son
expérience de mort imminente dans un ravin de Copper Canyon, au Mexique, et
la découverte qu'il a faite a propos de la peur. Des dons de
télépathie ont suivi l'événement. Il a pu, par la suite,
les appliquer a une communication avec des chevaux, puis avec des adolescents,
ce qui a été pour lui une révélation : l'intense concentration souvent
associée avec une expérience de peur aurait la capacité de nous donner acces a des
capacités intérieures insoupçonnées.
Ceci me dit que nous pouvons profiter plus que nous le pensons d'un moment
de peur. Le rendez-vous est de pratiquer a nous intérioriser plus qu'a
l'habitude dans de tels instants, pour écouter les réponses qui
pourraient monter en nous plutôt que de laisser notre crainte des événements ou des personnes nous
disperser émotivement.
Voir aussi : le
feuillet
46 de
L'ALLUMEUR DE RÉVERBERES
Vivre ou survivre ?
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