Se
relier a l'universel...
...PAR
LE COEUR
(Fantaisies, poésies, humour)
Danse avec
l'énergie de Dieu
Neale Donald Walsch
LE DÉMIURGE QUI EST UNE PERLE
L'homme : un
demi-dieu qui reve
D'une une eau a la mesure de sa soif
Qui laverait les scories du c?ur
Et remplirait aqueducs et puits desséchés |
IM-0006
|
Qui fera surgir cette eau fabuleuse
Qui calmera nos fievres
Une eau légere comme sillon d'oiseau
Et transparente et douce ?
L'artiste qui crée
Le maître, le sage
Et chacun sur son lopin
L'appellent de leurs v?ux
Comme un faisceau de joncs
Fait ses racines au fond de l'étang
Nos cellules biologiques prennent racines dans le sang
Et participent a l'effort des saisons : nous vivons
Mais l'homme mi-démon et mi-dieu voudrait savoir
S'il n'est qu'étincelle provisoire aux lendemains précaires
S'il se prete au jeu de quelque dieu capricieux
S'il est le fruit chéri d'une permanence aimante
Folie ou présomption
Mon c?ur voudrait etre
Chéri du cosmos
Une perle rare
Édouard Casaubon, QUÉBEC (2008-02)
PRIERE EN CAS DE PLUIE
"Une p'tite priere tous ensemble". Reçu de Françoise Lemieux, BEAUPORT, QUÉBEC
TU ES CELA
Tu es la
résonance cosmique.
La musique de
Mozart
La douleur d'une Mere
Le rire d'un Enfant
Voila qui tu es.
L'air frais
de la Mer
Les souffles chauds de la Montagne
L'immensité du Ciel
Voila qui tu es.
Tu es le
miroir de l'Etre
Feuille tu
portes L'Arbre de vie
Vague tu contiens la Mer infinie
Flamme tu fais danser le Feu artiste
Tout est en toi.
Souffle tu
attestes le Vent
Levant tu dis la Lumiere
Murmure tu es la Parole
Tout est en toi.
Tu es Cela
qui est
Haut-lieu des
visitations de l'Etre
De petites fenetres s'ouvrent en ton Âme
Par lesquelles sa Lumiere se glisse
Tu es Cela qui est.
Le Divin est
en ton etre
C'est la ta Grâce originelle
Veille sur cette Pierre précieuse
Tu es Celui qui est.
Jean Proulx,
Dans l'éclaircie de l'Etre
IL
FUT TROIS JOURS AU TOMBEAU
Que s'est-il vraiment
passé?
Je ne sais, vraiment je ne sais
Il est disparu comme tout passe et disparaît
Il est mort a lui-meme, mort a sa vie |
IM-0016 |
Il
était, dit-on, Amour et Messie
Et il est disparu au sombre caveau
Enrubanné de pieuses bandelettes
Il s'est - dit-on - retrouvé sans bruit aux enfers
Ainsi on pourrait dire qu'il a épousé
Les conditions incontournables de la création:
La mort pour tous, les pleurs et le chagrin
Pourtant on le disait juste et bon
Il aurait mangé de notre pain amer
Pour lui donner un sens et l'ennoblir
Etre proche du crucifié que nous sommes tous,
Ou princes ou lépreux, ou consuls ou sidéens
Il aurait pris trois jours pour préparer un retour
Pour fomenter les sucs de l'espérance
Pour les meler aux seves de chaque printemps
Et donner crédit permanent a toutes les renaissances
Il aurait pris trois jours pour parler a l'Esprit
De la terre et des besoins de la vie
Ensemble n'ont-ils pas pu comploter
Pour disséminer des dons de feu?
Il a apporté le glaive: une parole radicale
Pour relever la tete et le suivre dans l'Amour
Je souhaite que dans la quete pour Plus et pour Tout
Sa Joie puisse etre la en communion avec ma et ta fragilité
Dans nos humaines entreprises et dans nos c?urs
Que de combats et que de guerres!
Une paix rare et toujours a refaire
La Vérité souffre en moi et en toi
Mais la Vérité fait son chemin en nous
Elle se faufile dans les interstices de l'âme
Elle se nomme Pardon et Bienveillance
Pour nos fragilités sauvées et réunies en Lui?
Édouard Casaubon, Québec (2005-03)
...JE T'ATTENDRAI POUR
FAIRE LA FETE
Voici une allégorie.
Elle met en scene une âme
qui s'apprete a prendre naissance sur la Terre, et qui est aussi séduite
qu'elle est interrogative.
Pour la lire,
rendez-vous au
Feuillet 40
de
L'ALLUMEUR
DE RÉVERBERES.
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IM-0007 |
BÉATITUDES APPRIVOISÉES
Bénis soient ceux qui ont l'esprit
serein.
Bénis soient ceux qui ne sont pas
tenus par les possessions, car ils seront libres.
Bénis soient ceux qui se
souviennent de leur souffrance, et qui dans leur souffrance attendent leur
joie.
Bénis soient ceux qui ont faim de
vérité et de beauté, car leur faim apportera du pain, et leur soif de
l'eau fraîche.
Bénis soient les bienveillants,
car ils seront consolés par leur propre bonté.
Bénis soient les coeurs purs, car
ils seront unis a Dieu.
Bénis soient les compatissants,
car la compassion sera leur lot.
Bénis soient les pacificateurs,
car leur esprit demeurera au-dessus de la bataille, et ils transformeront
le champ de décombres en jardin.
Bénis soient ceux qui sont
chassés, car ils auront le pied léger, et seront ailés.
Kahlil Gibran, Jésus, le
Fils de l'Homme
TOI
Le jour ou
la lumiere sur ton seuil, en dansant, jaillira,
son rythme saura bien t'emporter pour la transfiguration de ton etre.
Et quand la beauté, en t'apercevant, se prendra a sourire,
volontiers, tu offriras ton c?ur a sa genese.
Si la bonté se surprend un jour en passe de jaillir au fond de toi,
tu ne songeras plus a te défendre de son emprise libératrice.
La tendresse, en te couvrant de son pan, levera les barrieres de ton moi
ou tous, désormais, puiseront l'ivresse et la joie.
Ta liberté, alors, franchira l'espace et le temps.
Apres avoir vécu ce bouleversement de tout ton etre
sans pouvoir identifier jamais cette mer ou tu baignes,
QUELQU'UN, DU DEDANS, TE SOUFFLERA TON
NOM !
Yves
Girard, moine cistercien
JE ME RECONNAIS EN TOI
Quand tu chantes ou quand tu danses
Je me reconnais en toi
Quand tu dors ou quand tu penses
Je me reconnais en toi
Quand tu pars dans un délire
Quand tu cries quand tu respires
Quand tu ne peux que souffrir
Je me reconnais en toi
Quand tu parles quand tu te tais
Je me reconnais en toi
Quand tu adores ou quand tu hais
Je me reconnais en toi
Quand tu aimes à en mourir
Quand tu te bats quand tu désires
Quand tu n'es plus qu'un soupir
Je me reconnais en toi
Je me reconnais en toi
Même si pour toi l'espoir n'existe pas
Si tu es sans abri si tu as froid
Et si personne ne répond à ta voix
Je me reconnais en toi
Même si l'enfer n'est pas ce que tu crois
Je me reconnais en toi
Je me reconnais en toi
Quand le bruit se fait silence
Je me reconnais en toi
Quand plus rien n'a d'importance
Je me reconnais en toi
Quand tu souris ou quand tu pleures
Quand tu nais ou quand tu meurs
Je me reconnais en toi
(R. Loubet) Interprète : Nana
Mouskouri
UN CHEMIN
Depuis quand la vie est-elle un chemin ?
Depuis longtemps murmurent les vents qui passent.
Abraham, lui, entendait "Quitte ton pays, va de l'avant"
Et il entreprit un périple vers un lointain incertain. |
IM-0013 |
Voie ! Vérité ! Vie !
Prétend se révéler Jésus.
D'autres prophetes ont parlé, parcouru leur route.
Chacun entend sa propre voix intérieure et avance.
On cherche une parole vraie pour guider son chemin
Et on essaie de chercher avec sincérité.
Oui, mais comme un peu tout le monde fait cela,
On aboutit a la diversité de trente-six vérités...
Ici Yahvé a parlé, ou c'est la Trinité ou Allah,
Ou encore le Manitou ou Vishnu, ou simplement l'Énergie.
La se pose un éloquent Principe, ou se tait le Rien-du-Tout.
Fluctuantes métamorphoses du divin !
L'homme tend l'oreille, créature hyper fragile,
Encore et toujours si pres de l'animalité de survie.
Son c?ur s'émeut de ces bruissements métaphysiques
Et, l'inquiétude bien vissée a l'âme, il cherche.
Libres, créés pour la lumiere ? Qu'en pensez-vous ?
Si nous sommes capables d'héroisme et d'humanité profonde,
Nous sommes incapables d'etre généreux en permanence
Et sombrons souvent dans l'horreur et les dérives.
Dans tout cela j'essaie d'avancer au mieux
Et d'assumer ce que je deviens,
Tant bien que mal, laborieusement.
N'est-ce pas le destin de tout un chacun ?
Devrais-je me sentir coupable
De ne pas mieux cheminer ?
Je donne ce que je peux donner
Avec la tete, le c?ur et l'élan que j'ai.
L'inquiétude et l'inachevé nous tiraillent
Et nous induisent en recherches variées.
Toutes les hypotheses ont été formulées
Et les hommes s'accrochent a "leurs" réponses.
Dans ma petite caboche, il me semble
Que la Réalité est un mouvement parti de rien
Qui arrive a l'homme, un grand Avenement.
Mais pourquoi ? Le saurais-je plus qu'un autre ?
Un univers voulu, destiné a toujours plus, ferait du sens pour moi,
Une joie sans limites en bout de ligne avec ceux que j'aime.
Ce n'est pas prouvable, c'est seulement mon espérance personnelle.
On est réduit a deviner, a s'inventer des raisons de ne pas désespérer.
Animal collectif, l'homme cherche a partager ses "trouvailles",
Les miennes ne sont que des ébauches inachevées, des coups de sonde.
Comment se relier a d'autres avec ça, faire religion sur des approximations,
Sur une telle absence de vérités éprouvées ?
Je me prends a rever d'une idéologie "qui ne saurait pas trop"
Et se contenterait d'explorer des pistes, sans imposer de réponses,
Ou rites et usages refleteraient l'amitié et l'amour, y compris pour les plus
faibles.
Humanisme utopique, bouillie syncrétique, me dira-t-on.
Et l'on continuera a se réfugier dans les dogmes supposément avérés
Pour se sécuriser, se donner une claire identité, afficher "sa" réalité.
Peut-etre ne pouvons-nous pas survivre sans nos petites "vérités".
Se préserver et s'ouvrir, accueillir la différence sans se perdre, quels défis !
L'homme du XXIe siecle reconnaît, plus que jamais, se trouver
Devant un cosmos silencieux qui reste un profond mystere - rien n'est certain.
A défaut d'etre sur, il faut bien poursuivre le chemin sans illusion, comme
Sisyphe,
Sentant que la vie qui se fraie un chemin en nous souffre de faiblesse et
d'insuffisance.
Je pense donc qu'on a besoin de soutiens mutuels, de collectifs significatifs.
Aucun homme n'est assez solide ni autonome pour affronter seul les aléas d'une
vie.
Les religions traditionnelles ont structuré les sociétés, imposant leurs
dogmes-carcans.
Comment devrions-nous procéder maintenant.
. pour nous aider a parier pour la vie,
. nous aider a espérer et a aimer,
. nous aider a avoir de bonnes valeurs,
. a croire au bien et a le rechercher ?
Chaque soir j'essaie de dire merci pour les collines gravies,
Les oasis rencontrées, les bons moments; je ramasse aussi les pots cassés,
Panse les blessures, rechoisis la vie, l'utopie, la création, demande le courage
de demain
Et je souhaite recevoir un maximum de bonnes "ondes" au long du parcours.
Malgré plusieurs faux-pas, j'avance ainsi sur mon chemin depuis. long de temps.
Les plus belles valeurs, les solidarités, amours, amitiés, m'ont aidé a garder
le cap.
J'ai "espoir" que mes faiblesses sont des portes a ouvrir pour grandir
En expériences personnelles, de couple, familiales et communautaires.
Édouard Casaubon, Québec (2005-01)
NOUS SOMMES DES PAPILLONS
A
l'issue de la Seconde Guerre mondiale, le Dr Elizabeth Kubbler Ross fut
appelée a soigner des enfants juifs rescapés des camps de concentration
nazis. Quand elle pénétra dans le baraquement ou ils gisaient encore,
elle remarqua que sur le bois des lits était gravé un dessin récurrent
qu'elle retrouva par la suite dans d'autres camps ou avaient souffert ces
enfants. Ce dessin ne présentait qu'un seul motif simple: un papillon.
La
doctoresse pensa d'abord a une sorte de fraternité qui se serait
manifestée ainsi entre enfants battus et affamés. Elle crut qu'ils
avaient trouvé avec le papillon leur façon d'exprimer leur appartenance
a un groupe comme autrefois les premiers chrétiens avec le symbole du
poisson.
Elle demanda
a plusieurs enfants ce que signifiaient ces papillons et ils refuserent
de lui répondre. Un gamin de sept ans finit pourtant par lui en révéler
le sens :
"
Ces papillons sont comme nous. Nous savons tous au fond de nous que ce
corps qui souffre n'est qu'un corps intermédiaire. Nous sommes des
chenilles et un jour notre âme s'envolera hors de toute cette saleté et
cette douleur. En le dessinant nous nous le rappelons mutuellement. Nous
sommes des papillons. Et nous nous envolerons bientôt."
Source
:
Bernard Werber
**
INTERVIEW AVEC DIEU
J'ai demandé a
Dieu
s'Il avait du temps pour une entrevue.
Il m'a répondu qu'Il en avait assez,
puisqu'Il avait l'éternité.
― Alors,
Seigneur,
qu'est-ce qui vous surprend le plus
chez l'homme ?
― Ils se
fatiguent d'etre enfants,
veulent grandir et par la suite
ils veulent redevenir enfants.
Ils perdent leur santé pour faire de l'argent
et perdent de l'argent pour se soigner.
Ils s'inquietent pour l'avenir
et oublient le présent,
et ne vivent ni dans l'un ni dans l'autre.
Ils vivent comme s'ils ne
devaient jamais mourir
et meurent souvent sans avoir vraiment vécu.
Source: Le Messager, Vol
106, no 7
SI DIEU EXISTE
François Cavanna parle de
son pere, qui va le dimanche becher le jardin des Carmélites et que les
religieuses adorent :
Les religieuses savent parfaitement
qu'il ne va jamais a la messe, meme pas a Pâques, qu'il ne se soucie
pas de savoir si Dieu existe ou pas. C'est Lui que ça regarde, la-haut,
s'il a envie d'exister, c'est Ses oignons.
*
*
TADI
Un expert de la scene
internationale imagine l'éclosion du mouvement suivant, dans les années 2030
:
L'un des événements les plus
significatifs de l'année est sans doute l'arrivée d'un nouveau mouvement
prônant l'unité des religions sous la gouverne d'un personnage charismatique
qui se fait appeler Tadi. Comme chacun le sait maintenant, le message de
celui-ci est pour le moins simple; il s'agit tout bonnement d'inciter tous et
chacun a retourner aux valeurs fondamentales de leur religion tout en
tolérant et respectant ceux et celles qui expriment différemment la foi
universelle qui, en fin de compte, devrait tous nous unir.
Simpliste apparemment, mais
exceptionnellement raffiné, le message de Tadi est parvenu a résumer de
façon magistrale l'essentiel des valeurs spirituelles, éthiques et morales
sur lesquelles se fondent toutes les religions du monde, aussi bien le
christianisme et l'Islam que le judaisme,
les multiples variantes du taoisme
et du bouddhisme, de meme que de plus petits courants philosophiques comme
ceux du Nummo et des divinités Dogon d'Afrique du nord. Bien sur, un tel
oecuménisme n'a rien de nouveau, mais ce qui l'est, c'est que des gens de
toutes croyances acceptent les paroles de Tadi. Ce phénomene viendrait du
fait que son message arrive a point et que le messager fait décidément
preuve de qualités exceptionnelles. (...) Il soutient qu'en ces temps de
tourment, Dieu appelle sans doute tout le monde a une nouvelle unité
transcendantale.
Maurice Strong, Ainsi va
le monde
*
*
RAG TIME
On jouait parce que l'Océan est grand, et qu'il fait peur, on jouait pour
que les gens ne sentent pas le temps passer, et qu'ils oublient ou ils
étaient, et qui ils étaient. On jouait pour les faire danser, parce qui si tu
danses tu ne meurs pas, et tu te sens Dieu. Et on jouait du ragtime parce que
c'est la musique sur laquelle Dieu danse quand personne ne le regarde. Sur
laquelle Dieu danserait, s'il était negre.
Novecento, dans Baricco, Novecento pianiste
*
*
LA
FONTAINE
Une fontaine sur la place
publique.
Ce qui apparaît comme un jet d'eau ne fait que révéler au grand jour
ce qui demeure caché et silencieux.
La fontaine renvoie toujours a sa source et jamais elle ne pourrait surgir
d'elle-meme. La fontaine et la source forment une unité
dont une partie est cachée et l'autre, visible en surface.
Mais c'est la source qui fait tout.
Placide Gaboury, Le besoin
de fuir
*
*
LA
PROFESSION DE DIEU
C'est la coutume,
chez les catholiques, de confesser leurs péchés a un pretre et de
recevoir l'absolution, en signe de pardon de la part de Dieu. Mais trop
souvent se présente le danger que les pénitents utilisent cette
confession comme une sorte de garantie, un certificat de protection contre
le châtiment divin, faisant ainsi plus grande confiance a l'absolution
du pretre qu'a la miséricorde de Dieu.
Voici ce que fut
tenté de faire Perugini, peintre italien du moyen âge, sur son lit de
mort. Il décida qu'il ne se confesserait pas si, par crainte, il tentait
par la de sauver sa peau : ce serait sacrilege et insulte a Dieu.
Sa femme,
ignorant tout de la disposition intérieure de cet homme, lui demanda un
jour s'il ne craignait pas de mourir sans confession. Perugini lui
répondit :
- Prenez-le
comme ceci, ma chere : ma profession a moi, c'est de peindre et j'ai
excellé comme peintre. La profession de Dieu, c'est de pardonner, et s'il
est aussi bon dans sa profession que je l'ai été dans la mienne, je n'ai
aucun motif de crainte.
Rapporté par
Anthony De Mello, Dieu est la, dehors*
*
UN
ANGE PRISONNIER...
Un jour, le Pape Jules II regardait Michel-Ange, un des plus grands
sculpteurs de tous les temps, s'acharner a frapper un bloc de marbre.
Il lui demanda :
-
Mais pourquoi frappes-tu si fort ?
Michel-Ange lui répondit:
-
Ne voyez-vous pas qu'il y a un ange
prisonnier dans le bloc de marbre ? Je
travaille a le libérer.
Reçu du Club Positif.com
**
FOLIE
Si la folie c'est de se donner a un Autre,
Si la folie c'est de s'abandonner a un Autre,
Alors je suis fou !
Si la foi c'est de croire qu'on peut vivre de cette folie,
Alors je crois !
Si l'espérance c'est l'espoir de demeurer en éternité dans cette folie,
Alors j'espere !
Si l'amour c'est cette folie d'aimer jusqu'au bout, d'un amour
blessé a en mourir,
Alors j'aime !
Ainsi donc est-ce que la Sagesse serait cette folie qu'un jour un fils eut
été assez fou de croire en l'Amour de son Pere,
eut été assez fou d'espérer les bras en croix, en la parole de son
Pere,
eut été assez fou d'aimer jusqu'au bout en donnant sa vie pour
l'humanité entiere, en s'abandonnant dans les mains de son Pere ?
"Oui, ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes".
Alors si ce message est Vérité
j'essaie simplement d'etre fou dans cette Vérité,
d'etre fou de la Vérité et vrai dans cette Folie,
vrai dans la Folie de Dieu.
Hugues Boily
(Poeme rédigé en 1989, a l'âge de 22 ans.
L'auteur décédait l'année suivante)
VISAGE
Si tu veux que Dieu te
regarde
présente-lui un visage
Cité par Pier Matte,
Portneuf, QUÉBEC
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