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BIEN ET MAL
Notre vision du bien et du mal nous fournit des criteres pour
décider, solutionner, interpréter. Si nous regardons en arriere dans notre
histoire personnelle, vous et moi aurions pu déplacer des montagnes par la force
de certains désirs, tellement nous les avons sentis légitimes et importants.
C'était don' bien ! A
d'autres moments, nous aurions pu, aussi, faire reculer un train entre Québec et
Montréal, tellement nous avons dépensé d'énergie a nous sentir coupables : nous
avions mal agi.
Un enjeu au coeur de notre croissance
Oui, il se mobilise la, souvent a notre insu, une énergie
immense. Notre référence au bien et au mal est en fait inscrite au coeur de
notre héritage ―
qu'il vienne de la nature ou de notre appartenance culturelle. Pour avancer dans
notre chemin de croissance, nous sommes donc gagnants de prendre du recul et de voir
ce que nous en faisons, et ce que nous voulons en faire dans la suite.
Certaines sources avancent que la notion de bien et de mal
correspond a un stade dans l'histoire d'un peuple tout comme dans l'histoire
d'une personne; ce serait quelque chose a dépasser pour aller plus loin. Il y a
beaucoup de vrai la-dedans. Je crois pourtant que la notion de bien et de mal
est plutôt quelque chose a
conscientiser, oxygéner, élargir, mais pas a mettre de côté. Car du point
de vue social, la référence a ce qui est bien / ce qui est mal est la base
de notre capacité de vivre en société, le fondement
de nos lois. Du point de vue
personnel, cette référence est au coeur de notre estime de nous-meme et de notre
paix intérieure pour avancer encore.
Quels sont nos ingrédients ?
Ce qu'il nous faut davantage, a mon avis, c'est de regarder de
quoi est faite notre notion de bien et de mal et de nous demander d'ou elle nous
vient. Un comportement est-il bien ou mal en soi, ou dépend-il seulement d'une
convention sociale commode pour s'y retrouver avec les autres ? A qui
donnons-nous le droit de dicter nos criteres de bien et de mal : a tout le monde
sauf nous-meme ? Quelle sorte d'énergie nous mobilise : la peur, ou la soif de
nous rapprocher de la vérité de la vie, de faire quelque chose de beau avec
notre existence ? Notre notion du bien et du mal a surement a se décaper, de
tout ce qui peut la figer encore, qui oublie que la riviere de la vie est
toujours neuve, jamais coulée dans le béton. Plus nous devenons conscient de nous-meme et du fonctionnement de
la vie, plus il est normal que notre vision du bien et du mal évolue,
s'approfondisse.
Mes prises de conscience personnelles
J'ai pris conscience que plus ma vision de la vie en fait quelque chose de
bienveillant et de colossalement bien orchestré, plus ma vision du bien et du
mal évolue, s'assouplit. J'ai essayé de nommer certains passages qui ont été importants
pour moi dans cette évolution. Peut-etre aimerez-vous que je vous les partage :
- J'ai compris que j'y gagnais a remonter a l'esprit de la
loi, qu'elle soit sociale ou tres personnelle, de ne jamais m'en tenir a sa
lettre. C'est vrai que la lettre peut tuer. L'esprit illumine, car il
tient toujours compte du contexte d'aujourd'hui, de l'instant, sans jamais figer
les choses.
- J'ai compris que le mal, c'est souvent moins un choix nocif,
qu'un déséquilibre : le manque de cohérence entre ce que je pense et ce que
je vis effectivement. Me pratiquer a etre profondément moi-meme dans tout ce
que je pense, dis et fais, est forcément un bien en lui-meme, car il contient
la possibilité de changer, si ça ne va plus.
- J'ai travaillé tres fort a devenir plus positif dans ma façon
de voir les réalités, comme si par la je donnais davantage a la vie sa chance
d'opérer. C'est au point ou j'ai entrepris de me pratiquer a utiliser des
termes positifs, et d'en ressentir la différence : par exemple, si quelqu'un
me demande comment ça va, plutôt que de sauter sur la traditionnelle réponse qui
me désengage ça va ne va pas trop mal , de répondre ça va bien !
(si c'est le cas a cet instant, bien sur), et d'habiter de tout mon etre ma
réponse.
- Devant quelqu'un que je suis porté a juger, je
me suis mis a me répéter qu'il poursuit
naturellement le bien tel qu'il le connaît, qu'il le pratique au
degré auquel il est pret, mais aussi que ma façon amoureuse de le révéler a
lui-meme peut faire une grande différence.
- J'ai pris plaisir a prendre position moins en termes de
bien et de mal qu'en termes de plus efficace / moins efficace, en
fonction d'une valeur, d'un but. Quand je le fais, je me sens tellement moins un petit garçon
en culottes courtes devant l'autorité de Dieu ou de je ne sais quelle force
extérieure a moi, mais mobilisé de l'intérieur en toute liberté. Du coup, je me
responsabilise davantage devant ce qui m'arrive, j'ai moins envie d'en accuser
le reste de l'univers.
- J'ai toujours été hanté par cette phrase que j'avais lue un
jour : le mal, c'est d'etre séparé . Je me suis mis a renouveler ma
vision du bien et du mal a mesure que je l'ai comprise. (Voila pourquoi j'ai insisté pour proposer que le site Grandir adopte
comme médaillon de navigation
le
symbole de l'ARBRE
). Si nous savions a quel point nous poussons tous
sur la meme racine, que nous sommes tous de la famille, quelle économie de souffrances nous nous éviterions comme
personnes et comme humanité par toutes nos compétitions et nos guerres !
- Dans le doute devant les
décisions a prendre ou devant une appréciation a donner d'une situation, je me
suis mis a retenir quelques questions clefs, qu'a si bien formulées Neale Donald
Walsch dans ses écrits : Qu'est-ce qui dirait le mieux qui je suis, qui je
choisis d'etre ? Et puis celle-ci, qui probablement englobe toutes les autres
: Que ferait l'amour maintenant ?
J'ai développé certaines réflexions complémentaires dans la section L'ALLUMEUR DE
RÉVERBERES, aux
Feuillet 14 et
Feuillet 28.
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trousseau de CLEFS
Édité par le site GRANDIR,
QUÉBEC
N'hésitez pas a reproduire nos textes,
en indiquant la source.
v2005-05-14 |
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