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GUÉRISON DU COEUR PROBLEMES ÉMOTIFS
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DÉDRAMATISER
Une personne de la Martinique nous a confié qu'elle a adopté deux
enfants en bas âge. Au sortir de leur adolescence, l'une s'est bien
épanouie, tandis que l'autre semble tres marqué par le manque d'amour
vécu dans ses toutes premieres années.
Avec mes enfants aussi, j'ai constaté combien chacun vit différemment sa
croissance. Certaines blessures d'enfance ont laissé pour l'un des
traces profondes, tandis qu'un autre les aura tout bonnement oubliées. Il y a du
mystere la-dedans. J'en arrive a croire que nous restons marqués d'une
expérience si nous l'avons fortement dramatisée, par exemple si nous
avons éprouvé un fort sentiment d'injustice ou si nous nous sommes senti
comme en survie émotive. Si sur le moment nous l'avons interprétée comme un accident de parcours
( c'est bien dommage, mais tant pis, ça va passer... ),
la blessure a des chances de bien se cicatriser.
Mais lorsque la blessure remonte a notre petite enfance ? Je crois qu'il
n'est jamais trop tard pour faire une relecture de ces moments ou nous
avons dramatisé une souffrance émotive. La guérison sera plus lente,
demandera des étapes, mais elle est toujours possible. Nous pouvons nous
reconnecter a un épisode ou nous nous sommes senti mal aimé par un
parent, en prenant le recul que nous permet l'âge adulte, le fait
d'avoir plus de vécu : ce recul nous permet d'interpréter que les gens
nous ont aimé comme ils étaient capables de le faire a ce moment, et que
c'est correct comme ça
―
alors les blessures peuvent laisser moins
de trace.
Si j'avais a revivre avec mes enfants leur croissance, je pense que je
leur apprendrais a moins dramatiser ce qui leur arrive.
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DIVISER POUR RÉGNER
Voici un principe clef qu'appliquent d'instinct les politiciens ou les
strateges militaires : rassemble tes amis, divise tes
ennemis . Ils ont compris qu'il y avait la un principe de
base de l'énergie : ensemble on est plus fort pour faire face; donc,
nos adversaires seront plus faibles si nous arrivons a les diviser.
Cette clef vaut pour nos défis de toute sorte :
- Rassemble tes amis . Etre corps-et-âme lorsqu'on s'investit
dans quelque chose ou qu'on réagit a un probleme. Ne le faire qu'avec
notre tete ou qu'avec le coeur, c'est nous nous priver d'une partie de
nos forces - comme un moteur qui ne tourne pas sur tous ses
cylindres. Par exemple, dans un moment
d'anxiété, ça peut changer quelque chose si au lieu de respirer
seulement avec le haut du poumon, nous entrons en ressenti dans tous nos
membres : nous faisons de notre corps un immense poumon qui se remplit
d'énergie (voir centration).
Rassembler nos troupes peut vouloir dire davantage encore ; nous
connecter aux forces de la Vie, mettant notre petite batterie en synergie avec la Grande batterie de
l'Univers.
- Divise tes ennemis . Ne pas laisser l'ensemble de nos défis
nous composer un panorama noir, juste bon a nous faire peur; car alors
nous nous créons un voile émotif d'ou nous sortons avec un sentiment d'impuissance.
C'est le temps de nous rappeler cette histoire des Horace et des
Curiace de l'empire romain : le seul Horace a rester encore debout
devait affronter trois Curiaces; il est parvenu a les vaincre tous les
trois parce qu'il a pu leur faire face un a un, ayant eu l'idée de
courir pour les distancer.
Ça, je le regle tout de suite. Ça, demain. Ça, laissons faire
le temps... La clef est donc de fractionner un probleme en
morceaux - comme on défait une pomme en bouchées pour un
enfant. Le secret ? faire de chaque défi un morceaux assez petit pour
arriver a l'attraper amoureusement... et en chantonnant meme !
-
SHERLOCK HOLMES DU
DÉSIR...
Il n'est jamais probleme
qui n'ait un cadeau pour toi entre ses mains.
Tu cherches des problemes
parce que tu as besoin de leurs cadeaux
Richard Bach, Illusions
ou Le Messie récalcitrant
Mon amie Flora vivait un fort probleme de couple. Révoltée,
anxieuse, épuisée... toute son attention était dérivée vers la
tension avec son conjoint et la tristesse du départ de son fils
aîné. Apres un moment de recul, elle a compris qu'elle devait
s'offrir de redevenir vivante, tout de suite, avant de chercher a
régler les 'problemes'. Je la sens a
nouveau respirer.
Frustrations
passageres, tensions avec quelqu'un qui m'est cher ou que je dois
endurer au travail, grosses tuiles du genre déces, maladie ou échec d'un
projet... j'ai
pu vérifier moi aussi a quel point un deuil n'était plus juste un
deuil a partir du moment ou je me mettais a le regarder comme une
occasion, un clin-deuil de la vie pour me dire :
il y a quelque chose d'important ici que tu n'as pas décodé encore, cherche
un peu...
Comment faire, en pratique ?
Quand survient un embetement,
(apres m'etre permis de rager un bon coup !) je m'exerce a
tourner le probleme de bord, pour nommer le besoin en-dessous. Je me
demande d'abord :
ou est-ce que je suis en manque, quel désir je
pourrais nourrir un peu plus, un peu mieux ?... Et
ensuite : quel geste je pourrais poser tout de suite,
meme modeste, pour sentir que quelque chose a commencé a
changer ? ... Apres, je trouve une maniere de me
récompenser d'etre passé a l'action. Je
me suis rendu compte, aussi, que certaines questions m'aidaient
puissamment dans ce genre de situation :
- Qu'est-ce que je pourrais faire pour etre heureux tout de suite
?...
- Qu'est-ce que je pourrais bien apprendre la-dedans ?...
- Ça voudrait dire quoi 'etre bon' dans la circonstance
?...
Trois grands rendez-vous...J'ai
été surpris, en y regardant bien, de réaliser que ces questions me
ramenent a nouveau aux trois besoins qui m'étaient apparus incontournables,
quand j'ai composé Oui, aujourd'hui ! comme
petit engagement du matin : etre heureux, apprendre, m'ouvrir aux
autres.
Passer
du probleme au besoin derriere... C'est sur qu'on
n'arrive pas a cette attitude du premier coup, il faut se reprendre
souvent, patiemment. Mais ça s'apprend.
J'appelle ça ma bascule optimiste .
Qu'est-ce qui se joue
dans tout ça ? Je crois comprendre mieux maintenant : il se peut fort
bien qu'a un niveau profond de mon etre j'ai permis ce qui m'arrive,
meme si c'est douloureux, parce que j'éprouvais le besoin de faire
l'expérience d'en rechercher la solution. Le fait de me dire ça ne
regle pas mon probleme sur le coup, c'est bien entendu. Mais ça me
remet dans le meilleur état d'esprit pour accueillir que ce soit comme
ça, et partant de la pour rechercher des solutions en créateur plutôt
qu'en victime. Car l'humain est ainsi fait qu'il ne peut pas se
contenter de savoir comment fonctionne la vie, il doit en faire
l'expérience, souvent au prix de la souffrance.
Si le sujet vous intéresse, je l'ai abordé plus largement au Feuillet
17 du panorama l'ALLUMEUR DE
RÉVERBERES.
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SI C'ÉTAIT MON ENFANT...
Il vous arrive surement de faire face a une situation qui vous cause
probleme, pour laquelle la solution n'est pas tout de suite évidente. S'il
vous arrive d'en parler autour de vous, bon sang que les gens ont vite fait
de vous proposer des solutions, exact ?
Peut-etre y a-t-il quelque chose a apprendre de ça : eux sont détachés
du probleme, ils ont le recul - pas vous. Y aurait-il moyen de vous inspirer de cette constatation, de vous
donner a vous aussi un recul, bien que vous soyez seul-e avec le dilemme a
résoudre?
Essayez ceci : imaginez un enfant devant vous, ou si ça vous convient
mieux, un tres bon ami . Et c'est lui qui a ce
probleme. Que lui diriez-vous ?...
C'est qu'alors, non seulement vous prenez une distance émotive face au
probleme, mais aussi vous enveloppez de tendresse votre recherche de
solution (un enfant a le droit, lui, d'avoir mal -
nous les adultes, pas toujours!). De plus, les solutions souvent si
simples a son âge, lui qui vit tout au présent, sont peut-etre bonnes
conseilleres pour nous qui compliquons tout. Laisse ça la, va
jouer... Tiens, prends donc cet autre jouet...
Et du meme coup, nous venons de prendre notre enfant intérieur par la
main...
-
SE PARDONNER
Comment nous disposer pour que la guérison émotive puisse se faire ?
Dans son livre Osons la paix
**, Deepak Chopra attire notre attention sur deux conditions :
- le pardon a se donner a soi-meme
- et la permission que nous nous donnons de revenir a la santé.
Elles me paraissent effectivement capitales, et d'ailleurs elles
agissent ensemble.
Regardons en arriere avec
franchise certaines blessures du coeur qui ont tardé a guérir. Il y a de
fortes chances pour que nous nous apercevions qu'en fait nous avions le
pied sur le frein : une combinaison subtile de reproche a soi-meme et
aux autres, l'envie de se punir et de faire mal, avec la recherche
voilée d'etre pris en victime.
Nous pardonner nous fait relâcher ce frein. Nous nous redonnons le droit
d'etre bien. Alors nous nous reconnectons a notre mouvement naturel a
repasser du côté de la vie. La guérison n'attendait que ça pour
opérer.
Chopra écrit :
La guérison dépasse
le cadre de la personnalité. Quand quelqu'un se fait une coupure, on ne
dit pas : " Peut-etre sa peau guérira-t-elle, qui sait ? Cela dépend
de sa personnalité." Il en est de meme pour la guérison
psychologique. Il n'est pas nécessaire d'etre gentil, charitable, avisé
ou méritant. Cependant nombreux parmi nous sont ceux qui s'imaginent que
nous devrions continuer de souffrir parce que nous le méritons, ou parce
que nous ne sommes pas assez gentils, assez bons, ou assez avisés pour
pouvoir changer.
La grosse différence
ente la guérison de la peau et la guérison de l'esprit est la nécessité
de s'impliquer dans le second cas. (...) Un mécanisme de guérison aussi
efficace que le systeme immunitaire de l'organisme existe au niveau
spirituel. Si vous avez l'intention de guérir, vous permettez a la
nouvelle énergie de pénétrer en vous et d'écarter les obstacles.
-
AIDER
J'ai beau me tourner de tous les côtés, je ne vis que des
problemes : je souffre, je me déçois, je ne vois plus le sens...
Quand vous vous épuisez a chercher, que tout vous ramene a ce qui ne va
pas, le temps est venu de vous demander : a quand remonte la
derniere fois ou j'ai vraiment fait quelque chose pour quelqu'un
?...
Car la vie est ainsi faite que c'est lorsque je saute la clôture de mes
problemes qu'il commence a se passer quelque chose de vital. Alors je
découvre qu'un rendez-vous m'attendait la : ce que j'ai fait pour aider
quelqu'un d'autre de plus mal pris que moi, qui rencontrait un besoin ou un probleme
avec lequel je me bataille
moi aussi, c'était en meme
temps mon besoin que je solutionnais... avec en prime un coup de fierté
personnelle.
C'est ce qui faisait dire a Martin Gray, dans Le livre de la vie
:
Aider les autres, c'est encore la meilleure façon de s'aider
soi-meme .
Cette conception est reprise par plusieurs auteurs et
thérapeutes (ex.: Neale Donald Walsh, dans Conversations avec Dieu**,
Harville Hendrix dans Le défi du couple, etc.) Les choses se passent,
encore une fois, comme si lorsque nous devenons sensible a un besoin chez une autre
personne, cette compassion crée l'ouverture en nous-meme pour recevoir
aussi ce qui peut le combler.
Au panorama L'heure de la RÉ-CRÉATION, la solution
au Mot mystere commente un peu plus cette réalité passionnante. Nous
en parlons aussi au panorama Enfants
du Levant.
-
COMMENT
RATTRAPER ÇA ?...
Mon ami Marc m'a partagé un cas vécu avec sa fille de 22 ans :
Dimanche, Réjeane était avec
son ami de coeur a la maison. Mon fils l'a entendue sangloter. Croyant
bien faire, il est intervenu et a reproché au copain d'etre allé trop
loin. J'ai meme eu peur, un moment, qu'ils en viennent aux poings. Au lieu
de se sentir réconfortée, ma
fille est entrée en colere, a dit a son frere sur un ton grossier de se meler de
ses affaires, puis elle partie dans sa chambre en claquant la porte.
J'aimerais rattraper
ça, mais... comment ne pas mettre encore plus d'huile sur le feu ?.
Marc m'a raconté ensuite qu'il
avait beaucoup
tourné ça dans sa tete, et qu'il avait pris un repas seul avec sa fille,
par apres. Il lui a fait sentir qu'il l'aimait beaucoup
et qu'il ne la jugeait pas. Il lui a demandé si elle avait compris
pourquoi elle était entrée si fort en réaction. Les larmes sont montées.
Marc en a profité pour lui confier qu'il
la sentait se rapetisser, depuis qu'elle sort avec cet ami : je ne
te vois plus chanter aussi souvent, ça me fait quelque chose...
Apres un moment d'échange, il lui a demandé s'il était
possible que son frere, au fond, lui ait rendu service...
Cette situation ressemble a cent mille
autres parmi celles qui nous arrivent. Mais la maturité avec laquelle j'ai
vu Marc réagir a la situation m'a fait réaliser la valeur de certaines clefs
de base, tantôt dans nos recherches de solution a nos problemes
émotifs, tantôt dans notre mouvement pour en aider d'autres a les
surmonter. Revoyons celles qui sont mises en évidence ici :
- Marc a fait sentir son affection
a sa fille et le fait qu'il ne la jugeait pas. Il a créé d'abord
une condition d'écoute, faisant se relâcher les défenses chez Réjane.
- Il a aidé sa fille a entrer en
contact avec son émotion. Ceci la plaçait en terrain de
vérité, la rapprochait de son centre et lui permettait de dégorger ce
qui lui faisait mal.
- Apres le nettoyage émotif, Réjane a
pu nommer ses malaises et son besoin. Marc ne l'a pas fait pour
elle, il l'a aidée a le faire.
- Par contre, il s'est permis de lui dire
l'émotion que ça lui faisait personnellement, de la voir s'étioler.
Il ne lui plaquait pas pour autant une solution a son choix de couple,
qui restait son affaire a elle.
- En demandant a Réjane s'il se pouvait
que son frere lui ait rendu service, Marc lui a fait réaliser qu'elle
pouvait tirer profit de cette prise de bec. Il préparait le
terrain au pardon : tous deux vont se réconcilier quand ce sera
leur heure.
- Réjane doit surement mieux qu'avant
sentir l'état de sa relation avec son copain. On peut penser qu'elle
ait envie de remettre en question sa relation avec lui. Mais elle peut
aussi avoir été surprise de la spontanéité de sa réaction,
réaliser qu'elle tient a lui plus qu'elle le croyait. Chose certaine,
elle est devenue plus consciente : la tension a agi comme un
révélateur.
- SPIRITUALISER
NOTRE RECHERCHE D'ÉQUILIBRE
N'aie qu'un seul regard, et visualise-toi parfait et a Mon
image et a Ma ressemblance. Ne te sous-estime jamais ni ne pense au
pire pour toi-meme. Éleve tes pensées et sois tres positif a ton
sujet. Si tu as fait des erreurs, apprends a te pardonner et puis
avance et éleve-toi. Je n'ai aucun besoin que tu te châties ni
que tu erres, plein d'inquiétude et d'auto-apitoiement. Ne
vois-tu pas que, lorsque c'est le cas, tu te fermes a Moi et Je ne
peux pas t'utiliser ? Reste ouvert, apprends grâce a tes erreurs.
Oublie-toi completement pour l'amour et le service de tes
semblables. Des que tu commences a penser aux autres, tu t'oublies
toi-meme. Le service est un grand guérisseur, un grand restaurateur
d'équilibre et de stabilité. Alors trouve ce que tu as de
meilleur, ce a quoi tu es bon; et quand tu sais ce que c'est,
alors, va de l'avant et donne-le de tout ton c?ur. Va toujours de l'avant,
jamais en arriere !
Eileen Caddy, la petite
voix, 8 octobre **
VOIR AUSSI: DÉFI.
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