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Présentation
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Les 108 mouvements
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« À quels moments,
cette figure?... »
| L'histoire de Tai
|
Mes clefs de pratique
du tai chi
Présentation
De
quel type de tai chi est-il question, ici ?
Il existe plusieurs
formes de tai chi. J'ai personnellement fait mon
apprentissage en tai chi taoïste et les
pages de cette section font référence au tai chi
tel que popularisé au Québec et ailleurs au
Canada par Maître Lin-Shin Moy, un moine chinois
immigré de Hong Kong au Canada en 1970. Décédé
aujourd'hui, Maître Moy a préparé plusieurs
cohortes de formateurs et établi un grand nombre
de réseaux d'enseignement à travers le pays,
notamment à travers la Société
de tai chi taoïste Fung Loy Kok.
On
trouve sur le Web deux démonstrations
de l'enchaînement fort utiles, données
par Maître Moy lui-même: l'une en
plein air, avec un commentaire
(anglais) sur la spécificité et les
bienfaits du tai chi; l'autre à
l'intérieur, avec une la
description et le nom de chacun des
mouvements.
|
Le tai chi taoïste, une
discipline dérivée des arts martiaux
millénaires, forme un ensemble astucieux : un
enchaînement de 108 mouvements, où reviennent
une quarantaine de figures distinctes. Beaucoup
plus qu'une série d'exercices d'élongation
musculaire et d'équilibre physique, le tai chi
est aussi une longue méditation en mouvement,
une école d'équilibre mental d'une grande
valeur.
Quelques anecdotes de mon parcours
C'était sur les Plaines
d'Abraham, à Québec. Par hasard, j'ai vu un
groupe en plein exercice. Je me suis approché...
Il se dégageait de ce grand ballet collectif une
telle impression de force légère, que tout de
suite c'est devenu clair pour moi : « il
faut que j'essaie ça ! »
Je me suis joint à un
groupe de formation dans mon quartier. On nous a
vanté les bienfaits du tai chi : circulation
d'énergie, équilibre, souplesse et même grâce du
mouvement... Mais ce n'est qu'au fil d'une
pratique soutenue, débutée en 1993, qu'à trois
reprises j'ai pu constater dans mon expérience
que tout ça était vrai. À trois reprises j'ai
été pris par surprise.
La première fois, c'est
au travail, lorsque je me suis rendu compte que
ma façon d'ouvrir une porte avait changé
? vous savez, ces
lourdes portes d'édifices publics où on
s'arrache le bras, surtout vous Mesdames. Peu à
peu, je m'étais mis à utiliser tout le corps, et
non plus seulement la force du bras, augmentant
mon efficacité et protégeant ma colonne
vertébrale.
La seconde fois, c'est
au pied du Mont Sinaï, en Égypte, au retour
d'une randonnée au sommet : on vous amène
assister à un lever de soleil inoubliable...
mais vous devez fournir les jambes ! Plusieurs
des marcheurs avaient présumé de leurs forces,
certains avaient complété le trajet à dos de
dromadaire. À la fin du parcours, je n'en
croyais pas mes yeux : je serais reparti vers la
montagne, et même en courant ! La pratique
quotidienne du tai chi m'avait renforcé les
muscles des cuisses, beaucoup plus que je ne
l'aurais cru.
Une troisième surprise
m'est arrivée au sortir d'un ascenseur. C'était
dans une période où j'étais particulièrement
assidu au tai chi. Je me souviens qu'on nous
apprenait à reconnaître notre point d'équilibre
dans le pied, à mi-chemin entre la cheville et
la pointe des orteils, et à faire pression dans
le sol à partir de ce point au moment de lancer
le corps dans un mouvement. Dans la suite de mes
journées, il m'arrivait de m'en
inspirer dans ma façon de marcher. Si bien
que cette journée-là une collègue que je
connaissais bien - une femme
élégante par surcroît - m'a regardé
un long moment m'avancer dans sa direction...
puis m'a fait des compliments sur ma façon de
marcher ! Pour le coup, j'étais renversé...
Pourquoi
les outils qui suivent
Mais il y a un hic : le
tai chi peut produire des effets semblables si
on tient bon à le pratiquer. Et là est le
défi. J'ai vu quantité de gens commencer, se
contenter du cours hebdomadaire, puis s'arrêter
après quelques mois, au mieux après quelques
années. En présentant plus loin l'histoire de
Taï, j'explique comment j'ai été tenté
d'abandonner moi aussi plusieurs fois, surtout
au cours de la première année.
C'est pour des personnes
comme moi que j'ai réuni les outils qui suivent
: j'ai réussi à tenir bon en partie grâce à eux.
Comme je n'en avais pas trouvé, j'ai dû les
inventer. Créer L'histoire de
Taï
m'a aidé à mémoriser l'enchaînement, tandis que
le tableau « À quelles étapes, ce mouvement
?... » m'a permis de vérifier, quand
j'étais un peu perdu, si je logeais les bonnes
figures aux bonnes étapes. Ces deux outils ont
augmenté ma satisfaction et ma consistance dans
la pratique, et du coup j'ai persévéré. Dans la
suite, je n'en ai plus eu besoin, mais au départ
ils ont été décisifs pour me donner confiance à
continuer.
Si bien qu'après une
quinzaine d'années, démarrer ma journée avec le
tai chi est devenu naturel comme me brosser les
dents, ou presque, avec le plaisir de le
pratiquer dehors, même sous la pluie ou sous la
neige qui tombe. Avoir tenu bon au tai chi reste
une de mes grandes occasions de fierté, et ça
m'a aidé à me tenir debout dans des périodes de
fortes secousses émotives.
Tous les guides de
croissance personnelle vous amèneront à une même
adresse : chercher le bonheur en repartant
d'une qualité de présence à l'instant qui passe.
La pratique du tai chi me le rappelle quand je
serais tenté de l'oublier, en même temps qu'elle
est un cadeau que je me fais à chaque
fois. De là je me suis dit que cette
section pourrait être aussi un cadeau à
l'intérieur du site Grandir.
Denis Breton

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nous donc...
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êtes nombreux à consulter la section
Tenir bon au tai
chi. Après quelques temps,
que diriez-vous de nous raconter en
quoi elle a pu vous aider dans votre
pratique ?
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BON AU TAI CHI

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